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Communication et Leadership

Dissertation : Communication et Leadership. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2025  •  Dissertation  •  1 722 Mots (7 Pages)  •  10 Vues

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INTRODUCTION

La communication est intimement liée au vivant. Qu’il s’agisse d’un être unicellulaire ou

d’un humain, communiquer est une nécessité tout autant qu’un besoin essentiel à sa subsistance.

Elle prend différentes formes, induit différentes réactions et permet d’atteindre différents

objectifs.

Au sein d’un groupe, d’une entreprise ou d’une l’organisation, communiquer est également

considérer comme une clé de voûte de la performance permettant d’atteindre les objectifs fixés.

Chacun des acteurs de l’entité se doit de mettre en oeuvre une communication appropriée et

efficace pour mener à bien sa mission. Ceci est d’autant plus vrai quand il s’agit d’un dirigeant, d’un

cadre ou d’un manager, car de ses capacités à bien communiquer dépendra l’organisation et le

fonctionnement d’un service, d’un secteur voire même de l’ensemble de l’entreprise. Il sera donc

essentiel pour lui de maîtriser l’art de communiquer, tel un atout majeur au service de son

leadership.

I-Concepts et objectifs de la communication

. Définitions et caractéristiques

En 1960, Virginia Henderson, une infirmière américaine dont les travaux sur les besoins

fondamentaux de l’individu influencent encore aujourd’hui la conception des professions liées aux

soins, définit le fait de communiquer comme « une nécessité qu’a l’être humain d’échanger avec

ses semblables. Il met en branle un processus dynamique verbal et non verbal permettant à des

personnes de se rendre accessibles l’une à l’autre, de parvenir à la mise en commun de

sentiments, d’opinions, d’expériences et d’informations. »

La communication s’établit inéluctablement entre deux ou plusieurs personnes dés qu’elles sont en

relation, tout au long de leur vie, en toutes circonstances, qu’elles en soient conscientes ou non.

Dans les années suivantes, le psychologue et sociologue autrichien Paul Watzlawick, en

collaboration avec Janet Beavin Bavelas et Don D. Jackson au Mental Research Institute de Palo

Alto, ont développé plusieurs théories concernant la communication humaine.

Selon eux, communiquer obéit à trois principes fondamentaux :

- le principe de totalité : les moyens que l’on met en oeuvre pour communiquer forme un tout, un

système dont la finalité varie en fonction de ses composants.

- le principe de rétroaction : communiquer entraîne automatiquement une réaction, un retour de

son interlocuteur. Cette rétroaction peut être positive ou négative, amplifier la nature du message

initial ou la pondérer, l’amortir, et la réguler.

- le principe d’équifinalité : la portée et l’interprétation d’un même message sont influencées par le

contexte , l’environnement, et peuvent varier au cours du temps seulement à cause de

modifications extrinsèques.

En complément à ces principes, les auteurs de l’Ecole de Palo Alto attribuent à la communication,

cinq propriétés structurelles :

- l’impossibilité de ne pas communiquer : le fait même d’exister implique de communiquer. Chaque

parole, chaque geste ou attitude fournit une information à notre interlocuteur dés lors que nous

entrons dans son champs de conscience.

- la présence permanente de deux niveaux distincts : la transmission de l’information se caractérise

à la fois par son contenu mais également par la relation qui existe entre deux personnes ou

s’instaure sur le moment. La relation qui se révèle souvent par des actions non-verbales (gestes,

attitude, intonation) influence le contenu et devient alors une source de méta-communication.

- sa dépendance vis à vis de la ponctuation des échanges : la rétroaction permanente qui intervient

lors d’un échange instaure une série d’interprétations propres à chacun des acteurs en présence.

Ces interprétations influencent immanquablement la suite de l’échange et donc la nature du

message.

- ses caractéristiques digitales et analogiques simultanées : la dimension digitale d’une information

est précise et d’ordre conventionnel : c’est tel mot qui désigne tel objet dans telle langue. Elle

prend en revanche une dimension analogique quand on s’attache à la décrire sans la nommer, à

l’exprimer par d’autres moyens que les mots : onomatopées, gestes, expressions faciales, émojis.

Elle est alors plus sujette à une interprétation aléatoire.

Le plus souvent, lors d’un échange, les deux dimensions interviennent et participent à la

composition du message.

- ses variations selon le type d’interactions en présence : la communication est qualifiée de

symétrique quand chacun dispose de la même possibilité de répondre. Elle est en revanche

désignée comme complémentaire quand ce pouvoir est inégal ou différent.

. Modes et

...

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