Y a-t-il assez de formation pour les entraîneurs canadiens au niveau récréatif? en comparaison avec leur impact sur les jeunes ?
Commentaire d'oeuvre : Y a-t-il assez de formation pour les entraîneurs canadiens au niveau récréatif? en comparaison avec leur impact sur les jeunes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NewCity • 27 Mars 2015 • Commentaire d'oeuvre • 1 181 Mots (5 Pages) • 947 Vues
La formation des entraîneurs canadiens au niveau récréatif est-elle suffisante
par rapport à leur impact chez les jeunes?
par Sean Villeneuve (7291496)
APA 702 : Sociologie du sport et de l'activité physique au Canada
Professeur : Alex Dumas
Université d'Ottawa
Le 13 mars 2015
La formation des entraîneurs canadiens au niveau récréatif est-elle suffisante par rapport à leur impact chez les jeunes?
Suivant la Politique canadienne du sport 2012, le gouvernement du Canada nous dit : « on a délibérément recours au sport, de plus en plus fréquemment, à des fins de développement social et économique... » (Politique canadienne du sport, 2012, p.14), cet énoncé démontre l'importance de bien entouré les jeunes dans le sport de façon à faciliter et diriger leurs développements. Il est donc, important d'examiner les gens qui entoure ces athlètes à tous les niveaux et de faire certains que leurs formations sont suffisantes par rapport à leur impact chez les jeunes. Pour ce faire, il faut examiner ces deux facteurs : l'influence des entraîneurs sur les athlètes et la formation des entraîneurs; pour ce texte, nous examinerons plus spécifiquement le niveau récréatif. Ce faisant, nous pourrons déterminer si la formation des entraîneurs au niveau récréatif est un problème pour finalement examiner des solutions possibles à cette situation.
Premièrement, pour déterminer l'importance de cette situation, il faut déterminer l'impact qu'ont les entraîneurs envers les athlètes au niveau récréatif. Le développement des enfants et adolescents et un phénomène bien documenté. Les enfants et les adolescents sont facilement influencés par tous les gens qui les entourent. Les jeunes ont tendance à s'associer à une personne qu'ils qualifient de modèle. Les gens en position d'autorités deviennent souvent des modèles pour les jeunes. Certains exemples de ces rôles sont: parents, professeurs et entraîneurs. Ceci implique donc que les enfants qui sont en contact avec les entraîneurs ont de très fortes chances d'imiter leur entraîneur. De plus, le rôle d'entraîneur se qualifie comme : le développement d'habileté physique autant que le développement de qualités telles que le respect et la responsabilité. (Journal of Physical Education, Recreation & Dance, 2012, Vol.83(3), p.54-55) ce développement de qualités sociales et de valeurs démontre l'importance et l'impact majeur qu'il faut attribuer aux entraîneurs de tout niveau, professionnel, amateur et récréatif.
Deuxièmement, pour déterminer si la formation des entraîneurs au niveau récréatif est un problème, il faut examiner la formation que les entraîneurs de ce niveau reçoivent au Canada. Le système de formation des entraîneurs canadiens se compose de cinq niveaux de formation. Les niveaux un à trois sont les niveaux qui nous intéressent dans le but de cette analyse, car ils représentent les niveaux de certifications demandés pour les entraîneurs au niveau récréatif. Voici donc, une brève explication de ces trois niveaux, ces trois niveaux regroupent généralement les athlètes de six à quatorze ans, les formations varient selon le sport, mais l’Association canadienne des entraîneurs (A.C.E.) stipule que les formations des niveaux un, deux et trois occupe une durée de quatorze, vingt et-une et vingt-huit heures respectivement. Ces formations ont pour objectifs : « la planification, le rôle de l'entraîneur, le développement d'habiletés, l'analyse d'habiletés, l'entraînement mental et la préparation physique. » (Journal of Physical Education, Recreation & Dance, 1992, Vol.63(7), p.50-54) Cette formation ne traite pas des effets des entraîneurs sur les athlètes ou de situations sociales dans la vie de ces jeunes. Lorsque que l'ont tient en compte qu'un entraîneur passe un minimum de deux heures par semaine avec ces enfants, on découvre que ce manque d'information peut-être problématique. De plus, lorsque l'on compare avec un autre poste en rapport direct avec les jeunes;
...