Synthese La Fete Bts
Rapports de Stage : Synthese La Fete Bts. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Juin 2014 • 1 021 Mots (5 Pages) • 3 232 Vues
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Synthese La Fete Bts
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Catégorie: Loisirs et Sports
Soumis par: Bruce 16 octobre 2011
Mots: 1259 | Pages: 6
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1977 dans l’Agora n°7. Dans une fête on n’est plus soi, on s’accorde quelques débordements. C’est la fonction soupape de la fête, on se libère. La fête permet de sortir d’un quotidien parfois difficile à vivre, comme l’explique Yannick Noah. Ce dernier cherchait à combler un manque et à mettre fin à sa carrière de tennisman, faire autre chose.
Lorsqu’on fait la fête, il s’agit aussi de faire quelque chose ensemble. Une fête réussie est une fête où tous les participants sont actifs, ils sont là pour faire quelque chose ensemble. Le rôle de la musique est très important. Selon Yannick Noah c’est un élément primordial. (Pas très étonnant pour un chanteur … !) Selon lui, la musique rassemble les gens. C’est comme ça qu’il aime faire la fête aujourd’hui. Quant au réalisateur, Cédric Klapish, sa photo démontre bien l’importance de la musique. Les personnages semblent convaincus par son effet et le lien qu’elle créer entre eux. En fait, faire la fête c’est laisser parler son corps plus que sa tête. Le chanteur, Noah, et l’expert des raves, Fouillen, s’accordent à dire que la fête c’est avant tout la fête des sens et de la sensualité. On peut véritablement entrer en transe lors d’une rave. A ceci nous pouvons aussi citer, Michel Maffesoli, qui parle de véritable effervescence festive. Mais il y trouve une raison. D’après le sociologue, les nouvelles fêtes serait totalement théâtralisées à l’instar de la catharsis des anciens. Elles permettraient de se purger, de se vider de tout ce qui est excessif en nous. Mais l’auteur de 99 francs dénonce en creux cette chose là. La seule action d’une fête serait d’ouvrir son porte monnaie, il parle là de toutes ces fêtes qui sont devenues commerciales. Comme la fête des grands-mères, la Saint-Patrick. Mais malgré tout, on est quand même actif puisqu’une fête se prépare, il y a des achats à faire : des boissons, de quoi manger etc.…
Une fête est donc avant tout un lieu où on se retrouve, où on est contents d’être ensemble pour partager quelque chose. Mais la fête peut aussi être superficielle.
Tout d’abord nous pouvons parler de la perte de sens de la fête. Cela devient un prétexte, on se retrouve mais on ne sait plus pourquoi. Le narrateur, dans le roman de Frédéric Beigbeder, fait une critique des fêtes. Selon lui, le « dieu commerce » a entaché toutes les fêtes de son empreinte grâce, notamment, à la publicité. L’historien de la fête nuance ce propos, selon lui tout peut être prétexte au rassemblement. Les gens aiment faire la fête. Dans une fête on fait comme tout le monde, il y a un certain mimétisme mais on ne sait pas pourquoi. On se colle à l’autre et on s’oublie. On perd sa personnalité, mais paradoxalement, selon Michel Maffesoli, c’est par là qu’on s’affirme.
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