Sport et éthique
Compte Rendu : Sport et éthique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manu96 • 30 Novembre 2012 • 2 456 Mots (10 Pages) • 1 215 Vues
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Sport Et Ethique
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Catégorie: Biographies
Soumis par: Lisle 14 décembre 2011
Mots: 2725 | Pages: 11
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sens du jeu et de l’effort, et dont la pratique suppose un entrainement méthodique et le respect de règles. Les règles à respecter reprennent l’idée d’éthique, ethikos en grec qui désigne tout ce qui concerne les mœurs. L’éthique traite de la morale c’est-à-dire des règles de conduite que nous devons suivre pour vivre conformément au « bien ». La différence entre la morale et l’éthique est située sur le fait que l’éthique se situe individuellement alors que la morale est collective. L’éthique s’appuie sur le cas particulier, l’exception, l’individu, le problème qui interroge l’universalité de la norme. Dans l’éthique il y a pleins de cas particulier et ce car les sportifs sont des humains et non des robots. Ce qui oppose un être humain à un autre, c’est l’éthique de chacun qui est basé sur l’interprétation de chacun, au contraire de la morale qui elle est une façon générale de penser.
En mêlant le sport et l’éthique, cela renvoie à des valeurs telles que le devoir : que dois-je faire ?, la liberté : que puis-je faire ? Et la volonté : que veux-je faire ? On tente d’enseigner au plus jeune que la devise du sport est qu’il est plus important de participer que de gagner, pourtant la société tente de nous convaincre du contraire avec l’idolâtrie du vainqueur. Il devient important de resituer et d’encadrer la pratique du sport car celle-ci dérive. Avec les progrès de la médicalisation et l’engouement pour le sport et surtout les sportifs considérés par les plus jeune comme de véritables « dieux » il devient urgent de mettre des barrières à des pratiques prônant le culte de la performance au détriment de la santé et du bien-être. Tout en considérant l’impulsion du marketing a ce phénomène.
Le sport semble être une véritable échappatoire et détient les pouvoirs d’une certaine cohésion et dépassement de soi, pour autant en ce début de XXIe siècle il reste que ses dérives puisse le remettre en question fasse a des polémiques de plus en plus présentes dans les débats de société qui témoignent de ces faiblesses.
Le sport semble être un des grands succès des cent dernières années au cours desquelles il s’est véritablement transformé.
Le sport moderne à des racines religieuses et morales venant de l’idée Olympique, il doit beaucoup aux mouvements nationaux et romantiques, au renouveau comme en Allemagne avec Jahn, le père de la gymnastique, et à certains systèmes éducatifs notamment en Grande-Bretagne.
Mais surtout son expansion se doit à la démocratisation des loisirs qui ont non seulement augmentés mais sont devenus accessible à tous.
Le sport est assimilé à la santé. De nombreuses campagnes prônent les bienfaits d’une activité physique régulière afin d’éviter l’obésité et les problèmes cardiaques. Le sport favorise l’épanouissement de la personnalité et la socialisation entre les hommes.
On apprend au plus jeune le fair-play. Derrière cette idée on trouve d’une part la dignité de la personne, c’est-à-dire l’idée d’équité « aequitas » à savoir l’équilibre entre les conditions de départ, les exigences posées et les possibilités de réalisation. Le « principe de Maximin » est une règle mettant en pratique la justice en créant des règles pour une justice agissante. Comme l’énonce le Concile du Vatican II « le sport contribue à tisser des liens fraternels entre les hommes de toutes les conditions, de toutes les nations et de toutes les races ». C’est ce qui a conduit à parler de « mouvement de la paix » notamment lors de rencontres internationales qui sont un élément constitutif de dialogue symbolique entre les Etats. Le sport est au service de la paix dans le sens où il diminue la violence et accroit la justice sociale. Le sport est lié de près à l’éducation du pacifisme par exemple lorsqu’on parle du rôle moralisateur du sport.
Au XXIe siècle, la théâtralisation du sport passe par le spectacle de masse qui met en scène des sportifs de haut niveau de valeur sensiblement égal dans les sports de compétitions : football, rugby, natation…C’est la forme classique du sport moderne issu de la pratique anglo-saxonne du XIXe siècle. C’est le théâtre de l’égalité, capable de fédérer les millions de téléspectateurs. Par leur excellence et leur talent, les sportifs tirent une aptitude à représenter de manière gratifiante des communautés de toute taille : locale, régionale, nationale, continentale. L’identification des spectateurs est important : la couleur, le maillot, le logo … Pour véritablement reconnaitre l’équipe vainqueur à la fin de la rencontre ainsi que ces supporters. Ainsi la manifestation du « sport-spectacle » régulièrement montre les groupes sociaux et communautés humaines mettant en avant leur besoin d’être ensemble en présentant une image de soudure collective inhabituelle.
L’idée du « sport-spectacle » respecte les règles de l’unité de lieu, l’unité de temps et l’unité d’action. Le sport s’appuie sur l’eurythmie qui est un principe d’équilibre et d’harmonie entre toutes les facultés de l’homme et c’est pour cela que le sport est souvent choisi pour régler des problèmes de comportements chez l’enfant ou l’adolescent.
Depuis Longtemps, la symbolique sociale du sport, y compris celle du sport dit de masse, n’évolue plus dans l’espace de la culture du corps mais dans celui de la culture de la performance.
Le sport reflète les principes de la société industrielle bien mieux qu’elle ne le fait elle-même, formulait Krakow. Le sport si il n’est pas mesurable et quantifiable, apparait comme un jeu futile. L’homme sportif représente le prototype de la réussite du gagnant. La logique de rendement dans notre société moderne postule que les individus sont seuls responsable de l’égalité ou de l’inégalité qui règne entre eux. De nos jours, gagner
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