PSG-Valence

C’est l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. Le PSG s’est imposé ce soir sur le terrain de Valence, en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions (2-1), grâce à un but superbe de Lavezzi (10e) et un autre signé Pastore (40e). Pourtant, avec la réduction du score de Rami à la dernière minute (90e) et l’expulsion d’Ibra, les supporters Bleu et Rouge ne savent pas vraiment sur quel pied danser. Pas de panique, le +/- est là pour tirer le bilan de cette rencontre.

Les points positifs :

- Avant le coup d’envoi, Paris aurait signé des deux mains pour s’imposer en Espagne, quel que soit le score.

- Irréprochables dans le repli défensif, épatants en contre-attaque, constants et disponibles, les coéquipiers de Blaise Matuidi tiennent leur match-référence cette saison face à un adversaire de ce calibre.

- Parfait durant 89 minutes, le PSG a marqué les esprits. La menace parisienne sera désormais prise au sérieux dans toute l’Europe…

- On n’osait plus y croire, mais le grand Pastore est de retour. Passeur sur le premier but, auteur du second, judicieux dans ses choix et précis dans ses passes, le meneur de jeu argentin s’est qui plus est dépensé comme jamais en défense. Sa première mi-temps fut un chef-d’œuvre.

- Même s’il est difficile de ressortir certains joueurs plus que d’autres, signalons l’impact énorme du duo Alex-Sakho en défense, la sûreté de Maxwell et…

- … le dynamitage en règle du flanc droit par Lucas jusqu’à sa sortie (52e). Le PSG ne s’est apparemment pas trompé en recrutant le jeune Brésilien, proprement phénoménal sur son débordement qui mène au but de Pastore.

Les points négatifs :

- Quel dommage d’avoir si bien joué pendant 90 minutes pour finalement ne repartir qu’avec un but d’avance. Sans la réduction du score de Rami, disons-le, les hommes de Carlo Ancelotti étaient qualifiés. Il faudra maintenant faire preuve du plus grand sérieux au match retour, le 6 mars.

- Le résultat final est d’autant plus frustrant que Lavezzi a manqué par deux fois la balle du 3-0.

- Son expulsion est certes un peu sévère, mais Zlatan Ibrahimovic aurait de toute façon pu se passer de ce geste agressif à 80 mètres de ses buts, et alors qu’il ne restait que quelques secondes à disputer. Une attitude de débutant.

- Marco Verratti s’est encore pris un carton jaune stupide pour protestation. C’est une vraie maladie, chez lui. Le jeune Italien sera également suspendu au match retour.

Bilan : un nul, voire une défaite 1-0 dans trois semaines permettraient au PSG de se qualifier. L’absence d’Ibrahimovic, elle, paraît moins pénalisante que si le club de la capitale se trouvait dans la nécessité de marquer des buts au match retour. Le verre est donc aux trois quarts plein, mais il aurait pu déborder en cas de qualification acquises dès ce soir…

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