Ere progressiste

Ère progressiste :

La ville est apparue en même temps que l’industrialisation. On vit une vie de dur labeur. La vie à la ville semble parfaite, on vend un rêve. Processus très rapide, mouvement de population. Les villes vont commencer à se spécialiser. Tout ce qui est manufacture, textile, alimentation, ressources naturelles, première grande vague d’immigration au Canada. Polonais, ukrainiens, juifs, italiens, Europe vers Canada. Trop de gens à la même place. Les territoires ne sont pas prêts à recevoir autant de personnes. Égout, aqueducs manquant. Énormément de pauvreté. Fin 1800- début 1900. 3 lacunes : désorganisation du secteur privé (trop de nouveau, mauvaise qualité de vie), déséquilibre dans les services sociaux donnés aux citoyens, la manière de gouverner est inexistante. On n’arrive pas à gèrer. Les trois I (problèmes majeurs) insécurité, inefficacité économique, instabilité sociale. Beaucoup de délinquance, violence, écarts économiques importants. Tous ceux qui vont régler les problèmes : société civile. C’est qui ? Monsieur, madame tout le monde, les professionnels. Syndicalistes. TS, leader religieux, etc.

Les pros de la pop organisent la ville.

Réforme urbaine sur 4 domaines:

1. Cadre physique, on met en place de nouvelles infrastructures nécessaires. Égouts, aqueducs, espaces pour la pop. Moyens de transports.
2. Réforme civile, mettre en place une nouvelle structure pour gérer la ville. Un nouveau mode de gouvernance de la ville. Que tout ce travail-là puisse continuer dans le temps.
3. Réforme morale. Stratégies pour contrer les problèmes sociaux en place. Comment réduire la pauvreté. Comment réduire la criminalité. Augmenter l’éducation. Amélioration de la qualité de vie.
4. Réforme sociale : Créer des espaces spécifiquement pour le loisir. Trouver de l’équipement. Mettre en place des stratégies de gestion.

Début de la structure qu’on connaît aujourd’hui. Stratégie : bottom-up. On part de la base pour monter vers le haut.

Keynésianisme (1940- 1970) :

BOUM -> crise économique. Fin de l’Ère progressiste. 1929. fermeture d’industries et de manufactures. Chômage, plus d’emplois plus d’argent. Plus de services. 2iem guerre mondiale. Reprise du développement urbain. L’industrialisation recommence de plus belles. Plus l’urbanisation augmente, plus il y a un mouvement vers les villes, exode des régions. Tout ce qui est agriculture au Canada baisse de plus en plus. Période charnière de l’urbanisation. On a redéveloppé l’économie mais nous avons une meilleure gestion de tout. On ne revient pas à la stratégie bottom-up. Nouvelles stratégies : Keynésianisme. Prise / contrôle par l’État. Les politiques ne sont plus à l’échelle urbaine mais canadienne. Tout est à Ottawa. Gestion plus lente. Début des taxes et des impôts. Marginaliser le pouvoir municipal. Le local s’occupe surtout de l’aspect foncier. Développement des propriétés. Encore là, les gvt ont leur mot à dire. Le foncier va devenir un moteur économique. Quand Ottawa se rend compte que ça rapporte de l’argent, ils vont tenter de prendre ça en charge aussi. On peut vendre nos territoires et faire de l’argent. De cette manière, nous relançons l’économie avec l’immobilier. Tout mis de côté ce qui était local. L’État prend tout en charge, les politiques des villes aussi. Politiques pour aider au redéveloppement de l’économie. Ça va amener de nouvelles infrastructures. Nouveaux biens et nouveaux services. Autre stratégie : Top-down.

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