Dissertation Sur La Loi Du Hors jeu
Rapports de Stage : Dissertation Sur La Loi Du Hors jeu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eboue67 • 10 Avril 2013 • 1 020 Mots (5 Pages) • 1 320 Vues
Dans les lois du jeu, le seul élément qui relève de la gestuelle est l’obligation
pour l’arbitre de lever le bras lors de l’exécution d’un coup franc indirect comme cela
est indiqué à la loi 13. Rappelons que l’arbitre doit conserver le bras à la verticale
jusqu’à ce que le ballon ait été touché par un joueur autre que le botteur ou bien
jusqu’à ce que le ballon soit sorti du terrain de jeu. Cette seule occurrence de la
gestuelle dans les lois du jeu pourrait nous laisser penser que le thème évoqué par le
sujet proposé est tout à fait secondaire. En présentant dans un premier temps les
objectifs généraux recherchés au travers de la gestuelle puis, dans un second temps,
en donnant quelques exemples précis, nous montrerons que la gestuelle est un des
moyens fondamentaux dont dispose l’arbitre pour exercer son activité de directeur
FEDERATION FRANCAISE DE FOOTBALL
DIRECTION NATIONALE DE L’ARBITRAGE
Fédération Française de Football DNA
Examen Fédéral Féminin et JAF
du jeu. Nous n’évoquerons pas la question de la gestuelle associée à la fonction
d’arbitre assistant.
Comme nous l’avons déjà dit, les lois du jeu sont très discrètes sur le plan de la
gestuelle de l’arbitre. Toutefois, il ne faudrait pas oublier que la FIFA complète le
strict énoncé des 17 lois du jeu par un ensemble de textes intitulés « Interprétations
des lois du jeu et directives pour arbitres ». Dans ceux-ci, à la loi 5, la FIFA évoque le
langage corporel et le définit de la façon suivante : « Le langage corporel est un
instrument qui aide les arbitres à contrôler le match, à montrer de l’autorité et du
sang-froid. Le langage corporel n’est pas l’explication d’une décision. » Les objectifs
généraux que nous évoquions dans l’introduction sont clairement définis. Tout
d’abord, on constate que le premier point évoqué est le contrôle de la rencontre. La
gestuelle doit apporter un plus, elle ne doit pas faire double emploi avec les autres
formes classiques de communication (voix et coup de sifflet). Elle doit apporter à
l’arbitrage ce que les autres moyens ne peuvent pas fournir en particulier en
direction des participants à la rencontre qui sont, au moment d’une intervention,
éloignés de l’arbitre, des dirigeants et plus largement des spectateurs. La gestuelle
sera perçue à plus grande distance que la voix, elle permettra de mieux faire
comprendre son arbitrage.
La FIFA met toutefois en garde contre les dérives que la gestuelle pourrait
engendrer. Que l’on parle de gestuelle, de coups de sifflet, de paroles, en abuser va
automatiquement affaiblir leur portée. L’arbitre doit se comporter comme un filtre
qui ne laisse passer que ce qui va avoir un impact quantifiable sur son arbitrage et
qui arrête ce qui n’aurait comme conséquence que la banalisation de son action.
La FIFA évoque aussi l’autorité et le sang froid de l’arbitre. Sa gestuelle va être
interprétée par les observateurs quels qu’ils soient. Elle va donner le ton, montrer
sans équivoque la personnalité de l’arbitre. Là encore, l’arbitre devra faire preuve
d’une grande maîtrise pour que sa gestuelle soit simple, épurée. La FIFA met en
avant les termes d’autorité et de sang froid pour bien faire comprendre aux arbitres
qu’une gestuelle vive, nerveuse, trop fréquente ne pourrait que les desservir.
Comme
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