Sport Et Intégration

On a l’exemple en ce moment avec les olympiades d’hiver de Vancouver au Canada, les jeux paralympiques se sont depuis toujours déroulés après les jeux olympiques. Le sport n’a jamais su loger à la même enseigne les valides et les personnes porteuses d’un handicap.

Le sport est une activité physique visant à développer la motricité, basé sur le plaisir et le bien être, et dans certains cas régit par un règlement ou quelques règles. Pourtant, on voit de plus en plus que le sport professionnel ne montre pas forcément les valeurs morales que leur sport est sensé véhiculer. Le sport est-il toujours un vecteur d’intégration ?

L’intégration est le fait de se sentir appartenir à un groupe ou une équipe, mais d’y appartenir à part égale des autres membres. C’est le sentiment de faire comme tout le monde, suivre l’effet de masse. Par le biais du sport, l’intégration permet un épanouissement personnel grâce à la cohésion d’un groupe, regroupé par les mêmes centres d’intérêts. Mais dans certains cas, le sport fait tout le contraire, c’est-à-dire rejeter certaines personnes.

Quels sont les moyens d’intégration profitant à tout le monde ? Ne faudrait-il pas revenir aux sources du sport ? Les professionnels ne devraient-ils pas se remettre en question afin d’être de bons modèles pour les générations à venir plutôt que de tomber dans les mauvais cotés de la compétition ?

Le sport est donc un moyen d’intégration dans l’idée de regrouper des personnes, mais il rejette aussi certaines catégories de personnes par des actes néfastes, notamment à haut niveau, dans des sports très médiatisés. Nous verrons dans une première partie les bienfaits du sport pour l’intégration générale, puis dans une seconde partie pourquoi le sport de haut niveau amène à l’exclusion de personnes.

Le sport est avant tout un moyen d’intégration dans l’idée de regrouper des personnes ayant les mêmes centres d’intérêts.

Prenons l’exemple de l’équipe de France olympique présente aux Jeux Olympiques de Vancouver. Contrairement à l’équipe olympique estivale, il règne une cohésion assez significative. On a pu voir que la descente masculine étant annulé à cause des mauvaises conditions climatiques, les descendeurs sont venus encourager les biathlètes, le but étant de se servir de se sentiment de soutien et de cohésion afin d’avoir des résultats optimaux lors de l’épreuve. Et cette cohésion à été présente durant toute la durée des épreuves. On peut prendre l’exemple aussi du snowboard cross, où les participants de chaque nation sont opposés pendant le run, mais se félicite dès la ligne d’arrivée franchie. On a pu voir à la télévision que dès que des snowboardeurs étaient éliminés, ils restaient regarder le reste de la compétition en bas de la piste, et félicitait les vainqueurs, quelque soit leur nationalité. Dans ces deux exemples, on parle de sports peu médiatisés, où les athlètes se battent ensemble pour que leur sport, leur passion, se fasse connaitre. Nous ne retrouverons jamais une cohésion aussi importante dans l’équipe de France olympique estivale, tout simplement parce que les sports sont plus médiatisés et donc les athlètes ont plus de pression sur les épaules, c’est d’ailleurs souvent pour cela que les athlètes ne font pas de bons résultats.

A l’échelle du loisir, le sport est un grand vecteur de cohésion. On le remarque par les nombreux clubs dans la région, que se soit en tennis, en athlétisme, mais surtout en football. Les clubs de football sont présents partout, de la grande ville comme Rouen, à la petite ville de campagne tel que Pissy-Pôville. J’ai commencé le foot à cinq ans, surement parce qu’à

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