Sport еt débordement
Commentaire de texte : Sport еt débordement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Juin 2014 • Commentaire de texte • 753 Mots (4 Pages) • 753 Vues
L'obligation de vaincre a remplacé la volonté de gagner.
Trop de violence dans le sport.
Du fair-play, s'il vous plaît
Il n'est pas une semaine où l'on ne parle de débordements liés au sport, que ce soit dans le public ou entre adversaires, quand ce n'est pas entre partenaires. Beaucoup de disciplines se trouvent dans le collimateur des observateurs, mais le football est en tête, suivi par le rugby.
« Le Fair-play », un reportage allemand diffusé dans l'émission « la Légende du sport », lundi 19 sur Arte à 20.00, démontre que la violence fait désormais partie de certains sports dès leur apprentissage. Un amateur de football raconte : « J’avais 8 ans. Je disputais mon premier match lorsque l'entraîneur m'ordonna d'arrêter mon adversaire. Ce dernier, sans hésiter, me frappa au bras d'une manchette, ce qui me fit tomber. Je me relevai avec le bras cassé. Devenu minime, on m'apprit à faucher l'adversaire, ce qui est bien différent de « tacler » sans danger. A la fin de mon adolescence, je devins arbitre. Un jour, je décidai que le terrain était impraticable et remis le match. Je fus poursuivi par un spectateur hargneux. À plusieurs reprises, je dus éviter des coups, les injures volaient bas ».
Le père d'un footballeur en herbe confirme : « Il suffit d'assister à une rencontre de diablotins pour entendre des parents éructer des injures et crier à tout vent des “conseils” aux bambins ».
L'an passé, en France, un jeune homme de 22 ans est mort d'une balle dans la tête. Sa seule faute était d'être supporter de l'équipe adverse. Il est facile de crier haro sur le football, mais ce sport populaire traîne avec lui un boulet : agressions sur le terrain, bagarres sur les gradins, vandalisme dans les villes…
L'exemple d'un couple de supporters du Standard est éloquent. Dans le car qui les ramenait d'Italie, des hooligans les ont humiliés, les frappant et les forçant, sous la menace d'un couteau, à se soumettre à des attouchements sexuels. Les tortionnaires étaient ivres!
Voici, pour confirmer tout cela, quelques chiffres effrayants…
Belgique : mai '85, 39 morts et 600 blessés au Heysel.
Grande-Bretagne : avril '89, 94 morts à Sheffield.
Hollande : octobre '89, 14 morts à l'Ajax.
Afrique du Sud : janvier '91, 40 morts et 50 blessés.
Chili : juin '91, 10 morts, 150 blessés à Santiago.
Italie : janvier '95, 1 supporter poignardé à Milan.
Les autres sports drainent-ils moins de violence ? Il suffit de lorgner vers un sport frère, le rugby, pour remarquer que le public, qui côtoie le terrain, fait preuve de plus de respect et de fair-play. Par contre, même dans les petits clubs, la violence sur le terrain effraye parfois. Le foot aurait-il perdu un « esprit » ? Est-il impossible d'être à la fois supporter et admirateur de l'adversaire ? Lorsque le Tour de France
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