Le sport philosophique

LE TEMPS

Exercice 1 :

-temps naturel: 2éme et 4éme phrases

-temps culturel : 1ère, 3éme et 4éme phrases

Exercice 2 :

-temps subjectif : 1ère et 4éme phrases

-temps objectif : 2éme, 3éme, 5éme et 6éme phrases

Exercice 3 :

1=éternel : c’est une vérité mathématique objective qui existe dans le temps et qui est sans fin.

2=sempiternel : l’existence de l’âme pour les croyants est une croyance qui n’a ni passé ni futur mais existe perpétuellement.

3=atemporel : il s’agit d’une création imaginaire qui est donc atemporel, elle est hors du temps.

4=temporel : l’abeille naît, vie et meurt, elle existe dans le temps.

Exercice 4 :

-temps absolu : 2 car c’est une notion objective, c’est un instrument de mesure du temps.

3 car c’est le cycle naturel des saisons qui se répète dans le temps.

-temps relatif :1 car il s’agit d’un temps ressenti par l’enfant, c’est-à-dire, qu ‘il introduit la notion de subjectivité et donc de relativité par rapport à l’environnement(l’enfant n’a pas de notion exacte du temps).

4 car c’est lui aussi un temps ressenti donc propre à chacun, c’est une perception personnel du temps

Exercice 5 :

1°  La citation fait la relation entre le désir et le temps. L’ auteur établit un parallèle entre le temps décevant puisqu’il est l’ajournement de l’avenir, mais enivrant puisqu’il est la promesse de l’avenir, et le désir, qui est l’espérance et l’insatisfaction, qui est « joie de conquérir et tristesse de posséder »

L’ambiguïté du désir est celle du temps et inversement.

De la philosophie, nous attendons de savoir ce que nous attendons de la vie, et d’où nous vient cette attente.

 Selon Nicolas Grimaldi, le temps est désir : l’essence du temps implique la douleur de l’insatisfaction, de l’inachévement , et de l’incomplétude. Mais, cette essence du temps, qui est douleur, est ce qui fait sa génialité. Le temps n’est la réalité du devenir que parce qu’il a une efficacité créatrice. Il n’y a de création que du de venir, et il n’y a de devenir que de ce qui change. Il n’y a de changement que par une rupture avec le passé.

Il n’y a de changement, de mouvement, de progrès, que de dynamisme.

Il n’y a de dynamisme que par le passage de la puissance à l’acte. Ce passage ne se réalise que parce que le présent vise et désir l’avenir.

Il n’y a de temps que du devenir, de devenir que novateur, et de novation que par le labeur.

2°  La nature du temps peut être définie par 2 représentations : le temps objectif et le temps subjectif qui s’opposent.

Elles ont un sens commun : le temps existe, c’est une réalité évidente et objective.

Par ailleurs : le temps n’existe pas. Le passé n’est plus et le futur n’est pas encore(st Augustin). Le présent n’est qu’un instant T, un passage entre le passé et le futur.

3°  La concession et la mort : le fait que l’homme a conscience du temps qui passe inscrit d’emblée son existence dans une temporalité marquée par la naissance et par la mort à venir.

En effet, savoir que le temps passe et qu'il est irréversible (on ne peut pas remonter le temps), fait de la mort la destination de tout homme. Cette idée de la mort qui approche est à l'origine de l'angoisse existentielle de l'homme. Prendre conscience de son existence, c'est prendre conscience du caractère irréversible du temps et, par conséquent, du terme nécessaire de la vie qu'est la mort.  

4°  Prendre le temps de la réflexion.

Apprendre à vivre au présent : il faut se libérer de la crainte de la mort possède une vertu éthique car cela permet d'apprécier pleinement la vie. En effet, craindre la mort au cours de son existence, c'est aussi craindre constamment son arrivée. Se libérer de cette crainte permet à l'homme d'apprécier pleinement la seule chose qu'il possède vraiment : la vie et la vivre au présent, au jour le jour.

5°  Le temps objectif est celui de la nature et celui de l’horloge.

...