Le hooliganisme

Les acteurs de ce hooliganisme dans les stades sont souvent les mêmes, des jeunes hommes qui ont que pour seul occupation le football. Dans plupart des cas se sont des hommes qui n’ont pas d’emplois comme l’illustre si bien la caricature de Plantu datant du 18 aout 1989 ou on peut y voir les portes de l’emploi fermées mais celles du football et de la bière bien ouvertes et idéal pour ces hooligans. De plus ce sont, la plupart du temps des personnes issues d’un milieu pauvre on trouvera rarement un cadre ou un col blanc se battre pour son club, ces personnes issues de milieu pauvre et qui ont rien à perdre à se battre à la sortie d’un stade, ce sont des jeunes délaissés par la société en manque de repère et que seul le foot leur donne ses repères comme l’explique si bien Olivier LE NOE dans un extrait du Cahiers français « La violence dans les stades » parut en juin 2004, «cet idéal démocratique véhiculé par le football et l’impossibilité, pour certains jeunes privés de perspectives sociales … », ce qui montre bien que le football et la seul chose qui les lient avec la société, le football leur donnent ce que la société ne leur donnent pas c'est-à-dire de la considération. Cette idée et également présente dans le document de Patrick MIGNION intitulé le « Hooliganisme en France » datant de mars 1996, « L’arriver des supporters ultras correspond à l’arrivé d’un nouvel acteur qui, se situant par rapport aux valeurs et aux imaginaires véhiculés par le football, veut, lui aussi, participer à sa définition et à son fonctionnement », à travers cette violence les hooligans cherche à s’exprimer au sein de la société et donner leur avis d’une autre manière.

Les hooligans utilisent la violence pour s’exprimer mais aussi le football ou du moins le stade pour exister. En effet le stade est bordé de caméras tout autour de milliers de spectateur de dirigeant et même parfois d’hommes politique, ce qui devient un véritable moyen de communication pour les hooligans comme nous le montre Patrick MIGNION dans son texte intitulé le « Hooliganisme en France » datant de mars 1996, « Par sa modernisation , en particulier la médiatisation, il constitue un champ d’inversement pour se rendre visible et devenir acteur ; être supporter ultra ou hooligan, c’est s’emparer de ce nouveau lieu de visibilité et d’action », ce qui explique bien que les hooligans on trouvé un moyen de s’exprimer certes ce n’est pas la bonne manière de s’exprimer avec la violence, mais cela reste un moyen de montrer qu’ils sont là. Cette thèse de la médiatisation est également reprise par Olivier LE NOE dans son extrait du Cahiers français « La violence dans les stades » parut en juin 2004, « ils susciteront pour une fois l’attention » on peut voir encore une fois que la violence est un moyen d’expression du malaise des hooligans et le stade un moyen de faire passer cette expression au grand public. Cet idée de médiatisation du foot est également présente dans le document 1 MAUVIGNIER ou il rappelle la tragédie de Heysel avec cette bousculade lors d’une rencontre de football on peut voir que des journalistes se sont aussitôt empressés d’aller questionner le président de la commission, comme quoi les hooligans ont réussi à faire parler d’eux pas forcément en bien comme la plupart du temps malheureusement.

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