La relation entre deux périodes sportives
Étude de cas : La relation entre deux périodes sportives. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Leïla Brousse • 12 Décembre 2017 • Étude de cas • 1 200 Mots (5 Pages) • 758 Vues
Histoire du sport
Sujet : Relation entre 2 périodes sportives.
Norbert Elias : Philosophe, sociologue et historien de la civilisation britannique d'origine allemande. Disciple de Karl Mannheim. Professeur à Leicester, à Accra. Il fuit l'Allemagne, émigre en 1933 à Paris puis s'établit à Londres en 1935 et prend la nationalité britannique. Vit à Bielefeld, RFA et Amsterdam à la fin de sa vie.
Elias défend la thèse d'une discontinuité et d'une rupture entre les 2 périodes sportives que sont l'Antiquité (sports antiques) et l'époque contemporaine (les Sports Modernes).
SPORTS ANTIQUES | SPORTS MODERNES |
> Règles locales, souvent différentes d'un village à un autre où négocier avant le début d'un match | > Règles universelles et internationales non remise en cause => Autonomisation du jeu (propres institutions) |
> Match qui sont un divertissement, des jeux | > Match dans le but d'avoir une récompense |
> Monopole de la violence | > Violence contrôlé et mal vue |
> Joueurs peu entrainé | > Joueurs classé, surveillés, entrainé. |
> Equipe répondant à des classes sociales (célibataires/mariés...) => stigmatisation | > Joueur neutralisé et à égalité. |
Thèse de la continuité du sport :
POUR? (idée commune) | CONTRE? (Elias) |
> Continuité : les jeux, loisirs, ont toujours été catégorisés comme "sports" | |
> Tous les sports modernes ont des ancètres | > Les sports modernes ont des caractéristiques qui les distinguent des anciennes pratiques. |
> Toutes sociétés dévouent une partie de son temps à la pratique sportives | > Le sport n'a rien d'universel : beaucoup de gens n'ont pas d'aspiration sportives |
> Dispositions psycologiques des humains pour le sport | > Société de moins en moins sportives. |
> L'homme à besoin de divertissement sportifs | > L'homme à trouvé d'autres divertissements |
Processus de civilisation : libération contrôlée des émotions
1ère condition : le temps libre et la liberté d'association
2ème condition : incorporation des mécanismes de l'autocontrainte (incorporation)
> configuration sociale particulière : euphémisation de la violence
Les distinctions sociales dans une société de classes
> Le cas des fauteurs de trouble : insiders et outsiders
> La violence comme revanche sociale : symptômes plutôt que cause
> Roger Chartier et son interprétation
> Problème : les hooligans ne sont pas des "pauvres" ou des "exclus"
La distinction sociales : les pratiques sportives
Christian Pociello : la distribution des pratiques sportives au sein de la population nous renseigne sur la répartition des ressources sociales. Le cas du tennis par exemple : une société de classe de citoyens égaux génère de la violence (symbolique) (PIERRE BOURDIEU)
Mépris de classe (Claude Grignon)
A la différence d'une somme d'individus ; les relations sociales produisent des évolutions, des changements plus où moins brutaux des manières de faire, de penser et d'agir.
Habitus : le "savoir social incorporé" qui se sédimente au cours du temps et façonne, telle une "seconde nature", l'identité tant individuelle que collective des membres d'un groupe humain qu'il s'agisse d'une famille, d'une entreprise, d'un parti ou d'une nation. Compte tenu de l'appartenance de chaque individu à de multiples réseaux d'intégration sociale à différents niveaux, l'habitus de chacun est forcément multiple lui aussi.
Processus de civilisation :
Loi 1901 = Liberté d'association.
La GENTRY = Classe dominante du 18ème siècle.
> Formation et raffinnement des normes : usage du quotidien.
> Pression sociale accrue : contraintes régulent les émotions.
> L'autocontrainte devient supérieure à la contrainte extérieure.
> Maitrise de soi : empathie, tolérance, éthique et loyauté incorporés à l'habitude de classe.
Civilisation & Violence : une antonymie?
> Etats guerriers : exercice ou protection des agressions extérieures
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