LA MEMOIRE IMMUNITAIRE ET LA VACCINATION

LA MEMOIRE IMMUNITAIRE ET LA VACINATION

Dans le document 1, on constate que chez une souris n’ayant jamais été infectée par le virus, c’est la réponse immunitaire primaire qui se met en place ; la concentration de virus aura le temps d’augmenter légèrement après l’injection lors des 5 premiers jours (de 6 UA à presque 7 UA) car il n’y a pas encore de production d’anticorps et de LTc chargés de détruire les cellules infectées. Cette production ne s’observe qu’à partir d’une semaine après l’entrée du virus et leurs intensité est très faible (inférieure à 500 UA), le virus est donc détruit dans son intégralité sous 10 jours. En revanche, on constate que chez une souris ayant déjà été infectée par le virus, c’est la réponse immunitaire secondaire qui se met en place ; la concentration du virus va diminuer dès son injection, les anticorps ( 100 UA) étant déjà actif lors de son entrée formant un complexe immun anticorps-antigène associé aux LTc qui vont détruire les cellules infectées par le virus qui ont une très forte intensité ( jusque 4250 UA) ce qui fait que sous 5 jours le virus est entièrement détruit.

Dans le document 2, on constate que lors d’un 1er contact avec un AG, l’organisme produit effectivement des LB mémoires qui persistent dans l’organisme et réagiront lors d’un 2d contact avec ce même AG. Dans ce cas, nous observons que la production de plasmocytes et de LB mémoires seront plus importantes que lors du 1er contact. Cela confirme donc l’existence d’une mémoire immunitaire assurée par les LB mémoires.

Dans le document 3, on constate lors d’une injection d’anatoxine, le taux d’AC anti-anatoxine augmente. A partir de la 2de injection, l’augmentation devient immédiate et quantitativement plus importante. L’organisme réagit donc plus intensément lorsqu’il a déjà été en contact avec l’anatoxine. On en déduit que l’organisme mémorise les contacts antérieurs avec un même AG. Comme l’injection répétée d’une même anatoxine se traduit par une synthèse plus rapide et plus importante d’AC, eux-mêmes produits par les plasmocytes, issus de la différenciation des lymphocytes B, on peut supposer que l’organisme produit des cellules mémoires qui peuvent être des LB et/ou des plasmocytes. Un organisme réagit plus rapidement lors d’un 2d contact avec un même AG. Il a donc mémorisé cet AG. Il existe une mémoire immunitaire pour la voie humorale (celle des AC). Les injections d’anatoxine favorisent la formation d’AC et de cellules mémoires. C’est ce qui est recherché dans le cadre de la vaccination

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