Impacts économiques des JO

1. Retombées économiques globales

L'organisation des Jeux olympiques a coûté aux contribuables britanniques 9 milliards de livres sterling. C'est plus du double du battage médiatique. En conséquence, le gouvernement n'a pas tardé à communiquer l'impact positif de l'action et a annoncé 9,9 milliards de livres sterling de revenus. À moyen terme, le Premier ministre David Cameron a promis un objectif de protection sociale de 13 milliards de livres sterling. Un rapport établi par un cabinet comptable mentionne même qu'il atteindra 2,8 à 41 milliards de livres sterling d'ici 2020. Ces calculs sont controversés et difficiles à vérifier.

Même si elles sont vraies, ces conséquences ne sont pas uniformément réparties. En conséquence, le nectar touristique (en hausse de 600 millions de livres en 2012) a fui les commerçants locaux. Les 3 millions de visiteurs particulièrement attendus ont été moins nombreux que prévu et concentrés à proximité des sites olympiques, dans des quartiers d'affaires contrôlés par le CIO et ses partenaires. Pendant cette période, d'autres touristes préfèrent éviter Londres. Dans les commerces et les attractions touristiques traditionnelles du centre, les statistiques montrent une baisse de 30 %.

1.  Quels impacts sur les emplois

L'objectif principal est de créer 120 000 nouveaux emplois pendant les Jeux Olympiques. L'essentiel de son travail (60% à 70%) est lié à la préparation des jeux (construction de stades, construction de routes, etc.). D'autres emplois sont directement liés à la gestion du jeu (hôtellerie, nettoyage, sécurité, etc.) ; d'avril 2012 à juin 2012, le Royaume-Uni a fini par employer 100 000 personnes et le taux de chômage a baissé de 8,1 %. Londres a connu la plus forte baisse et les Jeux olympiques ont été un véritable coup de pouce pour les habitants de la région. Mais en revanche, des emplois ont également été perdus : "Il y avait un grand nombre de petites et moyennes entreprises (ferrailleurs, concessionnaires automobiles, petites usines) sur le terrain du parc olympique qui ont dû déménager en dehors de Londres", se souvient Andrew Smith., enseignant à l’Université de Westminster et auteur d’un rapport sur l’héritage des JO : « Certaines ont pu s’en sortir, mais d’autres ont fait faillite». De plus, après les JO, de nombreux emplois qui vont subsister sur les sites seront peu qualifiés (entretien du parc et des nouvelles constructions) : « mais c’est ce dont le quartier a besoin », répond Daniel Ritterband, le directeur du marketing des JO pour la ville de Londres. Boris Johnson, maire de Londres (2008-2016) aimerait faire du site olympique l’une des principales destinations touristiques du pays.

1. Le PIB et les retombés environnementales

L'opinion dominante est que les Jeux étaient bien organisés, avec une circulation fluide et 70 000 volontaires répondant à l'appel. L'ambiance dans la capitale britannique est particulière.

Les ventes de billets pour les événements sportifs représentent à elles seules un cinquième de la croissance du PIB.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,0% sur la période juillet-septembre, après une baisse de 0,4% sur la période avril-juin, a annoncé jeudi l'Office des statistiques nationales (ONS).

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