Histoire Du Sport: panorama des activités physiques depuis l'Antiquité jusqu'à l'aube du XIXème siècle
Compte Rendu : Histoire Du Sport: panorama des activités physiques depuis l'Antiquité jusqu'à l'aube du XIXème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar crewstibat • 24 Avril 2014 • 1 895 Mots (8 Pages) • 1 555 Vues
Bref panorama des activités physiques depuis l'Antiquité jusqu'à l'aube du XIXème siècle.
I. Histoire du corps et histoire du sport.
Le sport est une discipline qui s'est désintéressée du corps très rapidement. En effet, le corps et le sport n'étaient pas perçus comme un domaine intéressant de travail. Le sport, a généré un certain mépris de la population qui s'est estompé vers 1890. A partir de ce moment, on a retrouvé le corps en adéquation avec le sport et tous les deux deviennent un objet d'étude central.
Il faut bien comprendre que le sport n'est rien d'autre qu'une forme de pratique corporelle.
Pratique corporelle: C'est tout ce qui relève de la mise en jeu du corps, cela renvoi donc à des techniques corporelles comme le défini Mauss en 1950.
Techniques corporelles: Pour Mauss, ce sont les moyens d'agir efficacement avec son corps dans le cadre d'une société et d'une culture porteuse de valeurs et de symboles.
Ces techniques, diffèrent en fonction de l'âge et du sexe de leur utilisateur. Les techniques concernent les pratiques d'hygiènes, la sexualité, la façon de s'alimenter et d'exprimer ses sentiments. Dans ces techniques, on a des divertissements et notamment le sport.
Le but de ces techniques est d'étudier les techniques corporelles et d'apprendre à se représenter son corps (corporocité).
II. La Grèce antique: Âge d'or du corps et de l'esprit.
1- Éduquer le corps et l'esprit.
C'est une période de rupture qui reste une référence encore à l'heure actuelle en matière de pratiques corporelles car elles atteignent un niveau nouveau. En effet, on ne dissocie pas le corps et l'esprit pour faire progresser l'individu « Mens Sana In Corpore Sano » comme le montre Aristote.
Chez les intellectuels, le sport est aussi important, il n'y a pas de rejet. Il y a un pied d'égalité car c'est en forgeant le corps que l'on transmet les valeurs morales des cités grecques.
L'essor des pratiques corporelles à surtout eu lieu vers le IVème et Vème siècle AV.JC. On y observe comme pratique l'athlétisme (course à pied, saut en longueur, la lutte, le lancer de disque et de javelot qui forment le pentathlon). A ce pentathlon, se rajoute la boxe et le pancrace mais également le lancer à la fronde.
Dans un second temps, on a les pratiques hippiques avec les courses de chars. Il y a aussi les jeux de balles et de cerceaux. Tout cela permet de mettre en place l'éducation physique grecque.
Il y a des professeurs, des spécialistes appelés pédotribes qui enseignent et entraînent les enfants ou les adultes dans des lieux d'enseignements comme les palèbres.
Cette éducation physique et intellectuelle est transmise de 7 à 21 ans. L'enjeu est de savoir se défendre. On forme un citoyen mais aussi, on l'amène à la religion.
2- Glorifier les dieux par l'exercice du corps.
Dans la vie de la cité grecque, les concours sportifs jouent un rôle central. Vers 776 AV.JC, sont organisés de manière régulière et rationnelle les JO à Olympie. A Delphe, on parle de Jeux Delphiques. Il y a également des jeux pour les femmes: Héréens.
Les JO sont l'occasion de célébrer et d'honorer les dieux en organisant des concours et en faisant du sport car on pensait que les dieux appréciaient cela. Les funérailles, les évènements religieux sont consacrés aux dieux.
En concours, le vainqueur est celui qui a été aidé par les dieux. Pour participer aux JO, il faut se purifier, c'est à dire faire des actes religieux régulièrement et se retirer 30 jours avant. L'athlète subi un rite initiatique pour donner aux dieux un corps pure.
Le lieu des activités est le sanctuaire de Zeus et d'Athéna.
Le premier jour des JO est consacré aux prières et les activités commencent le second jour avec les courses de chars et le pentathlon. Le troisième jour, la matinée est consacrée à la prière où l'on va sacrifier une centaine de bêtes, c'est l'hécatombe. L'après-midi, c'est les juniors qui s'affrontent. Les deux derniers jours sont consacrés aux sports violents et les JO se terminent par un 400 mètres en armure.
La victoire est la récompense en elle-même.
Au fil des années, ces Jeux vont se laïciser et dès 300 AV.JC, les vainqueurs gagnent de l'argent et s'enrichissent. On passe d'un spectacle religieux à un spectacle de masse où la corruption commence à apparaître. Les JO connaissent un grand succès dans l'Empire Romain qui a envahi la Grèce. On va retrouver des JO en Italie, en France. Ces JO se déroulent, jusqu'à l'avènement du Christianisme. En 393, après le règne de Constantin, Théodose va interdire les JO pour combattre les anciennes religions et interdire les rites païens.
III. Le corps du Moyen-Âge au siècle des lumières (Vème-XVIIIème).
1- De la méfiance à affranchir le corps, de la nature pour tendre vers le divin.
C'est une nouvelle époque qui est moins favorable à l'expression du corps car l'essor du christianisme s'accompagne d'une perception négative de la nature humaine. Le corps nous éloigne de dieu et il faut se détacher du corps. Les pratiques ludiques deviennent suspectes dans la mesure où elles prennent un temps qui pourrait être celui de la prière. A raison de cela, les écoles excluent les pratiques corporelles.
C'est un retour en arrière et il n'y a plus d'égalité entre les pratiques corporelles et intellectuelles. Cette différence a des conséquences sur les pratiques d'hygiènes et tout ce qui amène à la nudité instaure la pudeur, la sexualité devient suspicieuse.
Cette méfiance se renforce à la Renaissance, en particulier chez les aristocrates où il ne faut pas regarder son corps et ses parties intimes. Certains, en ne se lavant pas accèdent au statut de saint.
On se méfie du corps, de la nature qui n’est pas beau et porteur du mal. C'est une régression par rapport à l'Antiquité.
2- L'essor des jeux traditionnels: Les racines du sport moderne.
Il y a de la méfiance ce qui n'empêche
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