Critiques sur le film Intouchable d'Eric Toledano
Étude de cas : Critiques sur le film Intouchable d'Eric Toledano. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vvvvv0 • 3 Décembre 2012 • Étude de cas • 434 Mots (2 Pages) • 1 300 Vues
Ce sont eux les véritables héros d’"Intouchables". Et si vous avez aimé le film, vous aimerez ce documentaire* où, bien avant que leur aventure ne devienne le succès que l’on sait, Philippe, le Corse aristo et Abdel le petit beur gouailleur livraient déjà leur part de vérité.ACCUEIL > SOCIÉTÉ > L’HISTOIRE VRAIE DES HÉROS D’"INTOUCHABLES"
L’histoire vraie des héros d’"Intouchables"
Créé le 30-11-2011 à 18h54 - Mis à jour à 20h33Par Michel Labro
journaliste
Avec le "Nouvel Observateur", découvrez le documentaire qui raconte la véritable histoire dont se sont inspirés les auteurs d’"Intouchables".
PARTAGERRÉAGIR0Abonnez-vous au
Nouvel Observateur
Philippe Pozzo di Borgo et Abdel Sellou (Chaveau/Sipa)
SUR LE MÊME SUJET
» "Intouchables" : radiographie d'un succès foudroyant
Ce sont eux les véritables héros d’"Intouchables". Et si vous avez aimé le film, vous aimerez ce documentaire* où, bien avant que leur aventure ne devienne le succès que l’on sait, Philippe, le Corse aristo et Abdel le petit beur gouailleur livraient déjà leur part de vérité.
Les dix millions de spectateurs qui ont déjà vu le film connaissent le point de départ de cette histoire. En 1993, un accident de parapente condamne Philippe Pozzo di Borgo à passer le restant de sa vie dans un fauteuil roulant. De ce drame, Pozzo reconnaît volontiers que, sans Abdel, il ne se serait jamais remis. Et pourtant comment imaginer rencontre plus improbable que celle de ce gentleman policé, héritier de la prestigieuse famille corse des Pozzo di Borgo, avec ce drôle de petit bonhomme sans complexe et sans grand principe. Car la force d’Abdel est là : c’est une boule d’énergie qui se moque des convenances et des règles et qui va emporter Philippe dans un tourbillon.
Isabelle Cottenceau et Jean-Pierre Devillers ont suivi les deux hommes au jour le jour. Et comme le film, leur travail est souvent d’une irrésistible drôlerie. Il faut voir Abdel empoigner Philippe comme un paquet de linge sale, se gargariser de ses excès de vitesses ou des voitures qu’il a cramées sur l’autoroute. Il faut voir Philippe s’amuser des facéties de celui qu’il a surnommé son "diable gardien" et qui peu à peu lui est devenu indispensable. Un Pozzo di Borgo magistral dont la voix s’embue un peu lorsque, à la journaliste qui l’interroge sur ses rapports avec les femmes, il répond simplement : "Ce qui m’énerve c’est de ne pas pouvoir venir tout près de vous pour vous expliquer ".
Au final, on reste saisis par ce mélange d’émotion et humour. Et on se demande par quel mystère aucune chaîne n’a encore eu l’idée de rediffuser un documentaire qui, comme le film d’Eric Toledano et Olivier Nakache, apparaît d’abord comme une superbe leçon de vie.
...