Alpha

ALPHA

Tout récemment j’ai vu le film « Alpha » d’Albert Hughes. Inutile de préciser que je l’ai d’abord regardé pour la relation « bêtes »/humains et la domestication du loup (l’histoire du chien qui plus est). Mais par les dieux, j’ai été agréablement surprise par le film en lui-même. Même si je me demande si mon recul est vraiment entier étant donné mon amour pour les films de survie et l’histoire et le comportement des animaux , j’ai vraiment adoré !

Par où commencer ?

Le film en lui-même est simplement magnifique, les paysages et décors à couper le souffle. Tout au long du  film je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si le paysage ressemblait vraiment à ça lors de la période paléolithique en Europe (donnez moi un retourneur de temps super puissant siouplait). Les plans reste assez simple mais se suffisent à eux-mêmes, un travail extraordinaire a été fait ! Je ne pense pas être la seule à avoir été tout bonnement époustoufler par tout ce petit bordel, ils ont été nominé pour l’award « outstanding color grading » (oui je sais pas de quoi je parle MAIS un award quand même ! Donnez-moi raison merde.)

Ce que j’apprécie grandement c’est que dans la plupart des résumés que j’ai lu pendant mes recherches on ne parle pas de domestication mais bel et bien d’une amitié/alliance (qui vous le verrez peut-être, se développe tout au long du film). Bien que sur le site français de Allo Ciné on ne mentionne pas le loup, qui est en soit une grosse partie du film, dans les autres articles que j’ai lu il est bel et bien question d’une alliance pour la survie comme je les aime ! Sur IMDB (allez voir les sources si ça vous amuse) il est précisé qu’ils sont tout les deux perdus et abandonnés par leurs familles. C’est l’une des premières problématiques que j’ai relevé, qui m’a touché (coulé). Sans mentionné le fait qu’a cette époque tu pouvais mourir ou être laissé pour mort vraiment « bêtement » (on survivrait tous à l’attaque d’un buffle je vous accorde ce point). Vous n’avez pas remarqué ? Bêtement ? Ça revient à bête non ? Je suis pas une flèche en français mais il me semble. Dans notre petit cerveau on qualifierai cette attitude de « bête » dans le sens que de nos jours des soluti…LES POMPIERS PUTAIN. Mais non, ici l’humain est à l’état sauvage lui aussi, et tout comme le loup quand l’un d’eux est blessé et risque de mettre la meute en danger on l’abandonne (encore une fois je ne suis pas d’accord avec ce terme mais je n’en connais pas d’autres). Les parallèles meutes d’humain et meute de loup ont d’ailleurs été fait par le père de Keda, qui ne nous mentons pas ressemble à un viking (non je n’ai pas rêvé d’Ivar ou de Floki cette nuit). Le film pose aussi la question de la place de l’humain à cette époque, nous incite à la comparer avec la notre aujourd’hui.

Il est important de noter qu’avant toute trace d’amitié c’était bel et bien une alliance. J’aurai aimé être spécialiste comportementaliste des loups pour vous le confirmez (et aussi passer mes journées avec eux), le loup se rapproche de l’humain pour sa propre survie pourquoi pas. Cependant dans l’une des scènes où Keda s’occupe de lui, le loup (ehehehehe) se laisse adoucir un peu facilement. JE SAIS on est dans un film on pouvait pas le faire durer quatre heures ni arracher un ou deux doigts à Keda qui était déjà mal en point le pauvre. Mais le développement qui vient en suite AH à chaque scène « compliqué » j’hurlais des menaces à l’encontre de Keda « non si tu l’abandonnes je rentre et je te fais manger de la neige jusqu'à ce que tu sois employé dans une station de ski » ; je me doutais que ça n’arriverait pas, simplement pour le bien de la trame principale du loup qui devient le meilleur ami de l’homme MAIS QUAND MEME. On voit leur relation évoluer tout au long, les scènes de chasse, de protection, d’approche d’Alpha.

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