Critique de Film Black Swan de Darren Aronofski

Critique de film : Black Swan

Black Swan est un film américain réalisé par Darren Aronofski. Il dure 108 minutes. On y retrouve comme acteurs principaux Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis. Il est sorti le 17 décembre 2010 aux États-Unis et le 9 février 2011 en France. Thriller dramatique, il aurait un penchant fantastique selon certain point de vue.

Nina (Natalie Portman) est un danseuse de ballet qui rêve de décrocher le rôle principal du Lac des Cygnes : La reine des cygnes. Son maître de Ballet, Thomas (Vincent Cassel) la trouve parfaite dans le rôle du cygne blanc, fragile délicat mais ne la trouve pas à l’aise dans le rôle du cygne noir, le cygne maléfique. Malgré les entraînements intensifs, Nina ne s’imprègne toujours pas du cygne noir. Lily (Mila Kunis), une autre danseuse semble meilleure pour ce rôle. Ainsi, Nina subit une pression énorme, de plus que sa mère, couveuse et surprotectrice, ne l’apaise pas et souhaite sa réussite. Petit à petit, la jeune Nina se fait envahir par la folie ; elle semble développer une schizophrénie. Elle voit son visage sur d’autre gens, et perçoit des hallucinations. De plus, Lily l’a entraîné en boîte de nuit et lui fait prendre de l’extasy ce qui n’arrange rien. Nina croit avoir couché avec Lily le soir-là, on devine alors une certaine attirance de Nina envers Lily, qui représente la perfection qu’elle recherche pour interpréter le cygne maléfique. Le grand soir de la représentation arrive, Lily en tant que doublure est d’abord choisie pour interpréter la reine des cygnes mais Nina insiste et obtient de le jouer. Sa représentation du cygne blanc ne se passe pas aussi bien que prévue notamment par la faute d’une chute de la jeune danseuse qui tombe de son danseur. Arrive le moment de se changer en cygne noir. Nina se rend à sa loge et y découvre Lily en train de se maquiller, prête en cygne maléfique. Nina dans un accès de colère et de folie la poignarde. Sa représentation du cygne noir est spectaculaire. Elle est si prise par le rôle qu’elle s’imagine devenir le cygne lui-même, avec des ailes lui pousser dans le dos, la folie de la jeune femme est à son apogée. La scène finale est interprétée en cygne blanc mais lorsque Nina, dans sa loge, se rechange en blanc, Lily vient la féliciter pour son époustouflante précédente prestation. Nina comprend enfin que ce n’est pas Lily qu’elle a poignardé la fois précédente mais elle-même. Elle décide tout de même de jouer le final et la mort théâtrale du cygne blanc accompagne la mort de la jeune femme.

Le meilleur point de ce film revient à l’excellent jeu de Natalie Portman qui nous envoûte dans son rôle si particulier. Elle semble être totalement reliée à son personnage et interprète avec brio la folie de la jeune femme tout en restant pure et fragile.

Le second bon point revient à la fin. Premièrement, le travelling arrière met en valeur la plaie qui s’élargit au fur et à mesure que nous reculons, de plus la danseuse reste centrée dans le plan ce qui attire notre attention uniquement sur les mouvements de danse. Deuxièmement, le ralenti lors de la chute finale de Nina est remarquable. Le long de ce ralenti, la mort semble déjà s’emparer de la jeune femme sans compter le gros plan fait sur son regard vide. Elle meurt en même temps que son personnage.

On

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