LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Théorie de la communication : facteurs d'échecs.

Cours : Théorie de la communication : facteurs d'échecs.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2019  •  Cours  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  4 295 Vues

Page 1 sur 5

Théo échec réussite comm

1. Les facteurs de réussite ou d’échec de la communication

On souhaiterait que toutes nos communications se passent comme un charme… mais ce n’est pas le cas.

Le téléphone sonne, mais vous passez la tondeuse. Vous envoyez un courriel, mais votre ordinateur plante. Vous croyez avoir fait une bonne affaire, mais vous n’aviez pas lu les petits caractères…Quelle joie! Les facteurs de réussite ou d’échec de la communication peuvent concerner l’une ou l’autre des composantes : destinateur, destinataire, message, etc.

Réfléchissez quelques instants à des situations de communication qui n’ont pas bien fonctionné, écrivez-les sur une feuille de papier et énumérons-en quelques-unes.

Voyons maintenant les facteurs dont vous devrez tenir compte pour mieux réussir vos communications orales ou écrites. À chaque fois, nous essaierons de trouver des situations parmi celles que vous avez décrites qui sont liées à cette composante.

1.1    Les facteurs liés à l’émetteur : sa personnalité et son interaction avec le récepteur ont un effet sur le résultat de la communication.

a)    Le cadre de référence : tout le monde en a un = l’ensemble des idées, des opinions, des croyances, des valeurs, des connaissances. Il donne un sens à ce qu’on dit ou du moins, on peut sentir la trace. (ex. : la droite vs la gauche)

- Une différence de cadre de référence peut causer des distorsions (tu parles avec quelqu’un et tu n’as même pas l’impression que tu parles la même langue) = dialogue de sourds.
Ex. : Un écologiste qui s’adresse au conseil municipal doit s’attendre à des opinions adverses chez les industriels. Les gens qui demandent des accommodements de type religieux doivent s’attendre à des résistances de la part des gens d’une autre religion ou des gens athées.
L’émetteur doit se mettre à la place du récepteur et mettre l’accent sur ce qu’ils ont de commun.

*L’humain a tendance à rejeter les informations qui s’opposent à ses valeurs

b)    L’attitude envers soi-même, autrui et le message :

-    Estime de soi = permet de s’affirmer plus facilement et permet de faire passer le message plus facilement; manque de confiance = inspire le doute
-    Attitude de l’émetteur envers autrui = très importante pour la qualité de ses rapports avec le récepteur. Ex : attitude négative ou encore, attitude condescendante = le récepteur va se fermer au message.
Rapports sains et francs = communication est plus facile. (ex : avec tes amis).
-     attitude envers le message : intérêt, enthousiasme pour le sujet influe sur la motivation du récepteur

c) Le mode de perception privilégié

Le mode de perception influe dans sa façon de s’exprimer. Visuel (vue), auditif (ouïe), kinesthésique (toucher : participer, manipuler, etc.).
Ex : un visuel va faire des schémas, écrire au tableau, faire un dessin, d’autres sont auditifs. Il faut varier les approches (production orale).

d) La conception du rôle d’émetteur

-Le rôle d’émetteur varie selon les situations de communication : les contraintes sont différentes, les rapports avec autrui (ex : moi comme prof vs moi comme maman; vous avec votre boss vs vous avec vos potes; un comédien sur une scène vs en entrevue)
-Les types de messages et les codes changent : on ne tient pas les mêmes propos et on n’utilise pas le même langage.

e) La détermination de l’intention

-Il faut préciser le ou les buts de la communication : clarté (c’est dur de faire passer un message quand on ne sait trop ce qu’on veut dire).
Ex. : votre premier plan de cours; un clin d’œil inattendu; phrase du genre : tu ne remarques rien?; femme : le lavage n’est pas fait?

f) obstacles physiques : problème d’élocution, bégaiement, extinction de voix, etc.

1.2    Facteurs liés au récepteur

a)    Son attitude
Inattentif, fatigué, pas motivé, paresse intellectuelle

b) Ses connaissances et les habiletés intellectuelles et psychologiques :
-bonne culture et aptitudes en lecture = permet de comprendre une plus grande variété de textes que quelqu’un qui a de la difficulté à lire et qui n’a pas une grande culture personnelle; capacité de concentration; capacité d’abstraction. Ex. : revue spécialisée en chirurgie cardiaque; personne dyslexique

c) La rétroaction

-Pour vérifier les réactions du récepteur au message : bâillement, froncement de sourcils, main levée
- Vérifier si le message a passé : ex : poser des questions, faire une synthèse, faire des exercices.
-Récepteur actif ou passif (fournit aussi une forme de rétroaction : ex : un élève qui dort donne tout un « feed-back »).
-Pour un lecteur, c’est plus difficile de voir sa réaction. Ex. : annoter dans la marge, mettre un ? ou un ! ou un cœur ou surligner

1.3    Les facteurs liés au message

a) Le degré de difficulté
- trop difficile = rebute les récepteurs; importance pour l’émetteur de s’ajuster au cadre de référence du  récepteur; dépend souvent de la nouveauté, du degré d’abstraction et de la densité ex. : enseigner à quelqu’un à lacer des chaussures; montrer un nouveau jeu vidéo; vulgarisation scientifique
- solution : rechercher la simplicité et la précision; utiliser des exemples, répéter, reformuler
- trop facile = décrochage potentiel, perte d’intérêt
 
b) La signification du message : pas toujours évident.
- Certains messages sont polysémiques (peuvent avoir plusieurs sens), équivoques = peuvent être interprétés de plusieurs façons. Ce qui n’aide pas = mots imprécis (amène donc la patente que j’ai laissée dans l’entrée). Autre exemple : deux personnes qui ont le même nom.
- Messages qui informent ou directives : ne pas laisser place à l’interprétation ou à la confusion. Ex : mode d’emploi.

1.4 Les facteurs liés au canal ou au contact

a)    L’établissement et le maintien du contact : on doit le créer (sinon, on parle dans le vide) = les médias ont compris (gros titres, sensationnalisme, etc.)
-    On doit aussi le maintenir : ne pas distraire le récepteur. Ex : exposé : tics, regarder l’heure, taponner quelque chose

b)    Le choix du canal : varie en fonction du message, des circonstances.
-On peut changer de canal si ça ne fonctionne pas (ex : passer de la parole à un schéma au tableau); ex. : envoyer un courriel à une personne âgée

c)    Les perturbations du canal : parasites, fenêtres pop-up, neige sur l’écran de télé, vidéo-conférence pas de son, mise en pages lourde, pattes de mouches, Powerpoint avec caractères trop petits
- On peut répéter pour être sûr que le message se soit rendu.

1.5 Les facteurs liés au référent

a)    la connaissance du référent textuel ou extratextuel ex. : Dans la société québécoise, ils font de mauvais films. (qui ils???); Vigneault écrit vraiment bien (lequel Vigneault?)
b)    la clarté du référent : peuple fondateur n’a pas le même sens pour un francophone ou un autochtone, de même que « pure laine » ou même « québécois »

1.6 Les facteurs liés au code

a)    La communauté de code :

Il faut que le code soit commun.

...

Télécharger au format  txt (7.2 Kb)   pdf (43.5 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com