Synthèse - La Fonction De La Publicité

La publicité est une forme de communication dont le but est de fixer l’attention d’une cible afin de l’inciter à adopter un comportement souhaité. En 2000, Frédéric Beigbeder, dans son roman, dénonce la volonté des publicitaires de créer un monde inaccessible. Jean-Claude Guilllebaud, dans « La féerie publicitaire », publiée en 2004, s’accorde avec ce dernier, dénonçant la publicité comme la représentation d’un monde idyllique. Dans leur essai, Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, quant à eux, qualifient la publicité d’optimiste.

Quel est alors la fonction de la publicité ?

Ce dossier nous amène à nous interroger sur les stratégies optées par les publicitaires ainsi que les avis que ces dernières suscitent.

Pour être efficace, la publicité offre à ses spectateurs un vision déformée du monde. Cette réalité est gommée de tous défauts provocant un sentiment d’enivrement.

Dans « Théorie et pratique de la communication » édité en 2001, Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, affirment que pour être efficace, la publicité doit avoir un impact sur l’émotivité de la cible. Ils ajoutent que la publicité se doit d’être optimiste et porteuse de bonnes nouvelles. Ainsi, elles ne dramatisent jamais et nous présente un monde embelli. Jean-Claude Guillebaud, souligne dans son article de presse, que la publicité met en avant un monde idéal mais fictif. Elle divulgue une fausse vérité procurant ainsi un bien-être déconcertant. Frédéric Beigbeder, dans « 99 francs », avoue qu’en tant que publicitaire, il souhaite nous faire rêver d’inaccessible. Il déclare nous montrer des images retouchées, évoquant un bonheur parfait. Il compare la publicité à une drogue qui euphorise le consommateur.

Pour créer cette fausse réalité, les publicitaires mettent au point des stratégies.

Comme nous l’explique Frédéric Beigbeder, les publicitaires créent un besoin que l’on va vouloir assouvir. Ce besoin est rythmé par l’arrivée d’un produit rendant obsolète le précédent. La publicité souhaite susciter le rêve, mais un rêve qui est ou inaccessible ou réalisable si simplement qu’après sa concrétisation le consommateur ressent de la déception recréant ainsi chez ce dernier un nouveau besoin. C’est la raison pour laquelle la publicité souhaite créer de l’empathie chez les spectateurs. Jean-Claude Guillebaud affirme que par le biais de belles images, la publicité nous montre un monde sans souffrances, ni inégalités. Il évoque une théâtralisation si omniprésente que les spectateurs en oublient les faux-semblants. Selon Jacques Lendrevie et Bernard Brochand, les publicitaires s’adaptent aux différentes cibles : par le langage, les images, les attitudes.

La publicité optimise la réalité grâce à des méthodes bien au point. Cependant, ces dernières sont jugées très différemment.

Pour certains, la publicité répond à un besoin d’embellissement du quotidien, à la procuration éphémère de plaisir. Jean-Claude Guillebaud évoque une « féerie publicitaire », qui permet aux spectateurs avec le temps de s’évader du réel et créer une image fantasmatique du quotidien. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand ajoutent que la publicité n’est

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