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Rédaction D'une Nouvelle Fantastique

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Par   •  23 Novembre 2014  •  1 951 Mots (8 Pages)  •  1 119 Vues

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Vérités contradictoires

Ce voyage était prévu depuis des mois, je m’en souviens, Alexia voulait prendre l’air, ne plus voir sa famille pendant ne serait-ce qu’un week-end et Eugénie voulait oublier Tristan. Je n’avais pas vraiment de plan, je me disais qu’une escapade entre copines nous ferait du bien, nous permettrait de se retrouvées comme quand on était gamines. L’idée de cette petite plage au sud du pays m’avait tout de suite plu, l’endroit avait l’air calme et un peu isolé de tout ; parfait pour moi qui ne supporte pas la foule. Quel intérêt de marcher en masse, de partager nos odeurs et de se marcher sur les pieds ?

Je souffre peut-être d’une sorte de claustrophobie humaine ? Ou de xénophobie ? Il faudra que j’en parle à ma mère… Enfin ! Cela avait été assez facile de convaincre mes parents de me laisser partir en week-end, j’ai ce qu’on appelle des « parents cools », tant qu’ils savent où et avec qui je suis, je suis libre de mes actes. Pratique. Eugénie, elle, avait plus de mal, mais à force de supplications et d’efforts scolaires, elle avait réussi à les amadouer. Et voilà, nous voilà parties sur les routes ! La suite de l’histoire ne s’est pas avérée aussi tranquille qu’on se l’imaginait…

*

- LIBERTÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!!

Eugénie, les cheveux aux vents, ses Ray-Ban sur le nez, criait sa joie debout à l’arrière de la décapotable que j’avais louée pour l’occasion.

- Tu es sur de la route ?

D’un signe de la main, je désignai à Alexia le GPS.

- Il ne se trompe jamais.

- Oui, m’enfin, une carte c’est plus fiable

- Ta ta ta ! Technologie, ma vieille !

Elle leva les yeux au ciel.

Il nous fallu environ trois heures pour arriver sur la plage. Arrivées, ma première réaction fût un froncement de sourcils ; les photos Google ne montraient pas les barbelés et le panneau « PLAGE INTERDITE AU PUBLIC » planté dans le sable, à trois mètres de nous.

- Alexia, tu nous as amenées sur une plage privée ?!

dit Eugénie

- Elle n’a pas l’air privée… On dirait qu’elle est abandonnée…

- Il n’y a qu’une façon de le savoir.

*

Et en disant ses mots, elle enjamba un buisson entre 2 barbelés et passa de l’autre coté. Sans attendre, Alexia prit son sac et l’imita. Je les regardais faire, sans savoir si je devais les suivre ou les raisonner.

- Tu ne viens pas ?

- On va avoir des ennuis si la plage appartient à quelqu’-

- Si elle appartient à quelqu’un, cette personne ne s’en occupe pas ! Aller, viens !

J’hésita, puis les suivies. Le sable était gris, tout comme l’eau et le ciel, les palmiers semblaient morts et aucune trace de vie humaine ne venait dans mon champ de vision. On marcha pendant dix minutes le long de la plage, jusqu’à ce qu’Eugénie s’arrête et nous montre une cabane, entre deux palmiers. Elle n’avait pas l’air en mauvais état. Alexia ouvra la marche, on marcha derrière elle, quand je senti soudain une douleur horrible à la cheville, une brûlure forte. Alertées par mon cri, les filles accoururent. Je m’asseya sur le sable humide et froid et regarda ma cheville. Je m’étais blessée avec les barbelés et du sable était venu se mettre sur les plaies. Alexia se leva et pris sa gourde vide, partit vers la mer et revint pour me laver mes blessures. À la seconde où l’eau toucha ma peau à vif, je retira mon pied. L’eau salée me brûlait encore plus.

*

Elles étaient entrées dans la cabane voir s’il y avait une trousse de secours. Elles revinrent avec une petite trousse blanche, me désinfectèrent, puis Alexia me parla d’un escalier dans la cabane.

- Il y a peut-être des lits en bas ! Ça sera mieux que nos matelas gonflables !

- Ne dit pas n’importe quoi Alex, on ne va pas dormir dans la cabane d’un inconnu !

- Ton inconnu là, c’est un fantôme, il n’y a personne ici !

La nuit commençait a tombée et Eugénie décida d’aller voir en bas des escaliers. On attendit. Quelques minutes plus tard on l’entendit nous appeler.

La pièce devait faire quatre ou cinq mètre de long et trois de large, il y avait trois lits munis de matelas mais sans couvertures ni oreillers, une table de chevet et une ampoule au plafond.

- Mais c’est génial ! On dormira bien ici.

L’angoisse commençait à m’envahir, la pièce était mal éclairée et froide, les lits étaient très proches les uns des autres et l’idée de dormir dans une cabane inconnue sur une plage abandonnée, à des kilomètres de tout, ne m’enchantait pas vraiment. Elles posèrent leurs bagages et choisirent leurs lits.

*

Ma poitrine était oppressée, je transpirais, j’avais l’impression que mon ventre et mon dos pesaient deux tonnes, je n’arrivais plus à bouger, je m’étouffais violemment. Je me redressa d’un bond, trempée de sueur, aspirant de l’air comme après une longue apnée, et ma vision devenue nette après quelques secondes. Crise de panique.

Mon agitation avait réveillé Alexia, elle me demanda si ça allait et me conseilla d’aller faire un tour, de prendre l’air marin. Je pris un cardigan et sortit. Le ciel était bleu pâle, il devait être quatre heures du matin. En marchant, je vis une caisse en bois sous un palmier. J’alla m’y asseoir, et ma blessure recommença à piquer. J’ignora la douleur et me leva pour rentrer. Mais à peine avais-je fais dix mètres, qu’il me prit l’envie de détailler la boîte sur laquelle je m’étais assise une minute auparavant.

Elle était en bois, ouverte sur le côté, abîmée et humide. Soudain je vis le soleil se reflété dans quelque chose à côté de la boite. Un pendentif représentant le Ying était posé sur le sable. Je le ramassa, et l’essuya sur mon cardigan, avant de le passer à mon cou.

Au moins, je ramènerais un souvenir. Mais je me demande où est le Yang ?

*

Après

...

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