Portrait du héros

Texte 4 : Bel-Ami, 2ème partie, chapitre 5

Introduction :

Toute fin du roman, excipit. Il a divorcé de Madeleine, il a enlever Suzanne Walter pour qu'il puisse se marier avec elle. Il va l'épouser en grande pompe à l'église de la Madeleine. La Madeleine ressemble à un temple romain. Le dénouement montre la progression énorme de bel ami. Il fait face à l'incipit. Et il nous laisse au cœur de l'action.

Quel dernier portrait du héros avons nous ici ?

I- Bel ami en haut de l'affiche

On mesure bien ici les progrès accomplis par Georges. L'église de la Madeleine n'est pas choisie au hasard, c'est la plus belle église de Paris, impression d'un temple romain = montre le triomphe de George Duroy. Connotation religieuse → pour faire joli (le decorum). Cérémonie pervertie = il pense a madame de Marelle tout le long, désir sensuel dans l'église. Bel ami fait tout ce qu'il veut. Le mot « pardonne » est utilisé dans le mauvais sens, inconvenant. Maupassant termine son roman sur le mot « lit ». Ses envies le guident, il n'a plus rien à prouver. Cette cérémonie est aussi l'occasion pour Bel ami de se sentir vainqueur et adorer. Accueil de la foule grandiose : le nombre de spectateurs est immense (il y mesure sa popularité), comparaison de la foule avec un fleuve → un fleuve ne cesse jamais de couler. « Pleine de monde », « foule », « le peuple de Paris » → hyperbole, impression que tout le monde est là. « Entre deux haies de spectateurs », cette gloire est aussi symbolisée par les déplacements de Georges Duroy. Ce trajet résume sa progression de l'anonymat vers la gloire. Deuxième trajet → le lecteur comprend qu'il veut une carrière politique. La façon dont il marche est aussi importante. Il savoure le fait que les gens l'applaudissent lui. Il se sent largement supérieur à ses citoyens. Dès le début du texte, image de la populace.  Le « il » au singulier ne représente que Duroy. Il donne une image extrêmement égoïste du héros. La victoire totale, apparition repentante de madame de Marelle. Elle est à l'origine du retour. Georges est vraiment dans un état de grâce tout puissant.

II- L'intimité de Bel ami

Le texte est représenté ici par une focalisation interne → permet au lecteur de connaître ses pensées. La description de Clotilde ne se fait pas que pour les yeux de Georges. Portrait élogieux. Clotilde redeviendra très rapidement la maîtresse de Georges. Champ lexical du regard, insiste sur la focalisation interne, on voit à travers les yeux de Duroy. On a l'idée des analepses lorsqu'il pense à Clotilde, ne compte que les désirs de Georges. Seul compte les désirs de Bel ami. Ce désir clôture le livre. Dans ce portrait très égoïste de Duroy, Maupassant y met des sentiments, impression d'une réciproque totale : « leurs », « elle lui rendait », « leurs yeux se rencontrèrent ». Réciprocité d'un amour sincère, impression d'un arrivisme. La deuxième attente est politique, « le palais Bourbon », il espère devenir député. Ces attentes ne seront jamais assouvis, il y aura toujours derrière les désirs.

Conclusion :

Le dénouement du roman nous présente Georges Duroy au sommet de sa gloire. Le destin du personnage n'est pas figé, il va se poursuivre. Ambivalence de Bel ami entre arrivisme et désir amoureux.

Ouverture : - héros ou anti-héros

                - opposition entre incipit et excipit.

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