Nouvelle Fantastique : La Forêt De L'ombre
Dissertation : Nouvelle Fantastique : La Forêt De L'ombre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Décembre 2013 • 1 177 Mots (5 Pages) • 2 409 Vues
La forêt de l’Ombre
-La forêt, c'est ma mère qui m'en parlait. Elle me disait qu'il existait un endroit rempli de feuillages et à perte de vue. Je m'appelle Henry, oui Henry! Personne toute modeste, orphelin de 15 ans qui a vécu dans le monde de la famine et la torture. Mais malgré cela, j'essaie d'appréhender la vie sous un angle différent, comme étant un monde merveilleux plein d'aventures et de bonnes choses. Je rêvais toujours de quitter l'orphelinat, de pouvoir franchir sa porte, celle qui m'emprisonnait à l'écart du reste monde. De découvrir l'étendue sauvage où l'on écoutait le souffle du vent sur les arbres dont ma mère m'en avait parlé, mais qui mourut et m'abandonna dans ce lieu affreux, s'en allant dans les cieux.
-Un jour, j'en eus assez! Je décidai de quitter cette prison. De mettre fin à cet horrible existence pour aller à la découverte de la mystérieuse forêt de l'Ombre dont tout le monde avait peur et n'osait s'y aventurer. Je m’avançais prudemment vers la porte, ayant peur de me faire prendre par la cruelle gouvernante. Plus que trois pas et je me postai devant le portail. Je me retournai à droite et à gauche pour vérifier que personne ne me voyait. Les sens aux aguets guettant le moindre bruit, j’ouvris doucement la porte. Enfin, je la franchis. Ce vœu tant attendu depuis des lustres s’exauça. J’admirais le beau paysage qui m’entourait et je découvris ce monde dont la teneur m’était inconnue jusqu’à ce jour. Je réalisai alors que la vie est parfois meilleure à l’air libre plutôt qu’enfermé comme une bête sauvage. Je deviendrais indépendant, et j’aurais une vie nomade, je ferais le tour du monde et travaillerais par-ci, par-là. Moi Henry, suis devenu un homme libre, loin de la gouvernante, loin de tous les maux que m’avait fait subir cet horrible orphelinat. Tout d’abord, je devais assouvir ma soif de pénétrer dans la forêt de l’Ombre. Je me mis à courir et courir, le vent délicieux fouettant mon visage tant la joie m’emportait, célébrant la liberté. Alors que je m’apprêtais à y entrer, j’entendis des branches s’agiter sur un buisson. Mon cœur ne fit qu’un bond. Le buisson se tortillait toujours et il n’y avait pourtant plus de vent. Je pris mon courage à deux mains et avançai, non sans appréhension. Tout autour de moi, les ténèbres sombraient sur la forêt : Des bruits étranges résonnaient. Le buisson frétillait de plus en plus et lorsque je m’approchai plus près, une créature me sauta dessus ! Je poussai un cri tellement j’eus peur puis me retournai. Je pris la créature dans mes bras ; ce n’était qu’un lapin. Je le posai à terre et il partit gambader. Ensuite, je pris le sentier qui se trouvait devant moi. Je croisai tous types d’animaux : écureuils courant désespérément derrière leur noisette, oiseaux gazouillant gaiement, cerfs et biches bondissant sans faire attention à eux. Les arbres étaient immenses, autant en largeur qu’en hauteur. Très peu de lumière pouvait percer l’épaisseur de cette forêt. Parcourant toujours le sentier, j’appréhendais beaucoup moins de tomber sur les fameux monstres dont la gouvernante m’en avait parlés un jour. Il n’y avait rien de plus normal sous mes yeux. Tout du moins c’est ce que je croyais. Malgré cette frayeur, j’étais déterminé. Je voulais aller au
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