Montrez que, dans l'extrait de Dracula Bram Stoker, le sentiment d'horreur est un sentiment qui va en s'accroissant
Dissertation : Montrez que, dans l'extrait de Dracula Bram Stoker, le sentiment d'horreur est un sentiment qui va en s'accroissant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mungos • 5 Novembre 2022 • Dissertation • 485 Mots (2 Pages) • 281 Vues
Montrez que, dans l'extrait de Dracula Bram Stoker, le sentiment d'horreur est un sentiment qui va en s'accroissant
IP1 : Description des scènes
IS1: description de l’environnement
IS2: La description du cimetière
IP2: Sentiments du personnage
IS1: Description des phénomènes (du normal au surnaturel)
IS2: La peur du personnage augmente au fil de l’histoire
En premier lieu, le sentiment d’horreur augmente avec la description des scènes. D’abord, la description de l’environnement crée une atmosphère d’horreur. Au début, le personnage se trouve perdu dans la forêt de la Transylvanie et se cherche un abri de la tempête. La grandeur de la scène est introduite ainsi : « la terre […] devînt un tapis d’une blancheur scintillante dont je ne distinguais pas l’extrémité perdue » (p.22). La comparaison de la terre à un tapis blanche fait référence à la neige, et elle s’étend loin, car l’homme ne voit pas son extrémité. Cela accentue la peur, car on s’imagine tout seul au milieu d’une « campagne déserte » pendant une tempête. Cet effet est amplifié par la météo : « le vent soufflait avec violence, le froid devenait piquant » (p.22). Le parallélisme entre le vent et le froid intensifie la souffrance du personnage qui ne trouve pas d’abri. De même, l’entièreté de l’histoire se déroule pendant la nuit, et la répétition du mot « obscurité » rappelle une ambiance de peur. L’obscurité fait appel à l’inconnu et cela nous rend inconfortable, puisqu’on se sent menacé. L’apparition de la lune crée aussi une ambiance d’horreur, car on l’associe à l’insurgence du surnaturel pendant la nuit, et cela est mis en valeur dans l’antithèse suivant : « nuages noirs […] un rayon de lune » (p.23). Ensuite, la description du cimetière augmente l’effet d’horreur qu’on ressent. En marchant aveuglement dans l’obscurité de la nuit, la personne se trouve dans un cimetière et devant un monument en marbre. La métonymie « la suicidée » nous révèle pour qui le tombeau a été érigée. Ceci nous donne un effet de terreur, car il se trouve seul en pleine « nuit de Walpurgis », quand les morts sont supposés sortir de leurs tombes. Même que, c’est une place que le cocher « avait voulu éviter à tout prix » (p.24). Cette hyperbole amplifie la peur qu’on ressent envers ce cimetière, et nous donne l’effet que ce lieu est sinistre. L’horreur arrive à son maximum quand il compare une force surnaturelle qui le pousse à « la main d’un géant » (p.25). Le surnaturel nous fait sentir impuissant, faible et sous sa soumission. Il compare aussi les morts à « une foule mouvante et blanche » (p.26). L’horreur est accentuée par la grande présence de fantômes qui se rapprochent du personnage, et il est menacé. Les descriptions de l’environnement et du cimetière accroissent le sentiment d’horreur dans l’extrait.
Note : on pourrait aussi parler de l’exotisme (indications gravés, pays, etc.), mais quel serait un procédé qu’on pourrait utiliser?
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