Magie de l'ordinaire
Commentaire de texte : Magie de l'ordinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laura David • 16 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 139 Mots (5 Pages) • 1 241 Vues
Synthèse : magie de l’ordinaire
Ces 4 documents se penchent sur la magie de l’ordinaire. Les documents du 20 ème siècle de Georges PEREC, dans son roman L’infra-ordinaire (1989), de Philippe Delerm, dans ses recueils de texte dans La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (1997) et avec le document iconographique d’Edward HOPPER, Gas (1940) nous font part de l’ordinaire, on s’y intéressant alors que le roman plus contemporain d’Alexandra HOROWITZ, Le monde est magique (2013) il traite de l’extraordinaire, de ce qui est magique. Après l’étude de ce corpus, nous pouvons nous demander comment pouvons-nous faire ressortir la magie de l’ordinaire. Tout d’abord, nous allons constater que l’extraordinaire domine dans les médias. Ensuite, nous verrons comment rendre compte de l’ordinaire. Enfin, nous allons voir que l’art a pour rôle de faire sortir l’ordinaire de son cadre.
Nous pouvons constater que l’extraordinaire domine dans les médias. Tout ce qui est spectaculaire est mis en avant. Georges PEREC nous prouve que nous nous intéressons à tout ce qui est extraordinaire et qu’on néglige l’ordinaire. En effet, tout ce qui sort de l’ordinaire qui est spectaculaire, scandaleux nous attire. Pourtant, le scandaleux fait également partie de l’ordinaire, comme le travail dans les mines, ce qui devrait faire scandale c’est ce travail et non pas le gaz. Pourtant les médias s’intéressent à celui-ci car il fait sortir le travail de l’ordinaire. Mais les médias ne vont jamais parler du quotidien. Dans le texte Apprendre une nouvelle dans la voiture de Philippe Delerm on voit que la vie se révèle par le spectaculaire. En effet, la mort de Jacques Brel qui est une chose extraordinaire vient se greffer sur une route banale.
Cependant, nous ne pouvons pas nous saturer d’information. PEREC l’affirme : les journaux ne peuvent pas nous intéresser, rien n’est concernant. Alexandra HOROWITZ montre qu’on se crée des œillères sinon nous saurons saturés d’informations inutiles. Nous regardons que ce que nous voulons, on ne prête pas attention à tout sinon on serait saturé. On délaisse l’ordinaire pour s’intéresser à des choses étranges alors qu’elles ne nous concernent pas forcément.
Pourtant, il faudrait prêter plus d’attention à l’ordinaire, pour rendre notre quotidien plus agréable à vivre.
Nous devons trouver des moyens de s’intéresser à l’ordinaire. C’est en portant un regard neuf, que nous allons pouvoir rendre compte de l’ordinaire. PEREC montre qu’il faut que nous interrogions l’habituel sinon on se laisse faire et nous ne rêvons pas notre vie. Il ne faut pas que nous nous intéressions à des choses étranges mais à des choses en nous, intéressons-nous à nous-même. Nous devons nous penchez sur la vérité inaccessible, en s’interrogeant continuellement même sur des choses banales. HOROWITZ avec son personnage Maira Kalman dans son roman prouve que les artistes ont un regard d’enfant, rien ne parait alors ordinaire. Il n’y a aucun préjugé, l’artiste se débarrasse de tout ce qui est connoté et rend chaque objet, lieu, égal. De son regard tout est nouveau, inhabituel, bon à regarder, il collectionne l’ordinaire. Edward HOPPER nous fait intéresser à l’ordinaire en peignant une station-service, c’est une situation habituelle avec un homme ordinaire. Il dessine une ambiance pour figer l’ordinaire. C’est son regard d’artiste qui nous fait regarder la peinture sinon nous n’aurions jamais porté regard sur une station-service qui est quelque chose d’habituelle. Dans le texte La première gorgée de bière de DELERM, il nous fait prêter attention à toute les premières fois comme le voulait PEREC. Cette gorgée est à la fois ordinaire et extraordinaire car c’est la seule et unique première gorgée mais les redites de gorgées deviennent tout à fait ordinaire par la suite.
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