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Les fables de la Fontaine liivre de 7 à 9 1°) Quelles critiques de la société proposent ces fables ? 2°) Quelles images de l'homme proposent-elles?

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Par   •  6 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  2 568 Mots (11 Pages)  •  303 Vues

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Jean de la fontaine est un poète français du 17e siècle. À cette époque, il écrit de nombreuses fables plus ou moins connues, comme  la cigale et la fourmi, ou encore très connu le lièvre et la tortue, et un peu moins connu la besace. Ces fables sont rangées par livre, numéroté de 1 à 12

Dans ces fables, la Fontaine animalise les Hommes pour donner un côté ridicule à ceux-ci et se moquer de la société et donc faire prendre conscience aux lecteurs. Il se moque beaucoup de l’Homme, notamment de la noblesse et des bourgeois.

Dans les livres de 7 à 9, la Fontaine critique la société. Premièrement ce poète critique la Justice et le pouvoir à son époque, notamment avec les fables  les animaux malades de la peste,et l’huître et les plaideurs.

On retrouve dans la fable les animaux de la peste la critique de la justice et du pouvoir à l’époque du roi Louis XIV. Pour commencer l'histoire raconte le ravage causé par la peste, qui est considérée comme le châtiment de Dieu. Puis les animaux se concentrent sur la recherche de victimes à sacrifier pour arrêter l'épidémie.

La fable se compose de discours, où un lion prend la parole, puis un renard et pour finir un âne. Finalement on parvint à une morale de l'injustice à cette époque. Le Lion commence à s’accuser,  on croit que c’est un roi bon, car il a une approche « amical » comme par exemple au vers 15  où il s’adresse aux animaux avec « Mes chers amis » . Mais on se rend compte que ce roi est hypocrite puisque les autres animaux sont soumis à ses décisions et ne peuvent entretenir un lien d’amitié avec lui. Il a révélé avoir mangé "force mouton" pour satisfaire son "appétit glouton" qui pour lui semble normal. Cependant il fait semblant de ne pas être gourmand en personnifiant son appétit . Le lion rappelle  avoir l'entière responsabilité de ses actes : « Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ». Il a même admis avoir mangé quelques bergers. Ensuite  il dit « Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que [lui]  /Car on doit souhaiter, selon toute justice, /Que le plus coupable périsse »  . En résumé il dit qu’il est coupable, mais qu’il faut que tous les animaux se dévoue afin de trouver la personne à sacrifier.

Le renard, quant à lui atténue les crimes du lion et les transforme ,« [a]insi dit le renard, et flatteurs d’applaudir / Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, /Est-ce un péché ? » Ce qui a été un crime est devenu un éloge , a cruauté du lion est devenue « scrupules » et « délicatesse ». Les victimes du lion sont rabaissées avec les termes « canaille » et « sotte espèce ». Ensuite les crimes sont qualifiés d’"honneurs",« Vous leur fîtes Seigneur / En les croquant beaucoup d’honneur ». Ce que dit le renard prouve qu’il est opportuniste car il est prêt à donner raison au roi alors qu’il est coupable.

Pour finir l’âne se confesse à son tour. Les faits avoués ne sont pas aussi grave : étant herbivore, il n'a mangé que très peu d'herbe, « la largeur de ma langue ». Il n'a donc fait de tort à personne, il n’a pas tué comme le lion. De plus, il ne la fait qu'une seule fois « J’ai souvenance ».

Cependant, la réaction des autres animaux ne fut pas la même que celle avec le roi. En effet celui-ci est désigné comme bouc-émissaire. Le loup étant ici comme un juge, se lance dans une accusation brutale. Tout d’abord l’énumération d’injures aux vers 57 et 58, « ce maudit animal, /ce pelé, ce galeux d’où venait tout leur mal » laisse transparaître sa haine et son mépris pour les faibles. Les paroles du loup sont reprises par les autres animaux : « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! ». Ce discours indirect libre met en évidence la vitesse à laquelle ces mauvaises paroles se propagent. La « peccadille » devient un « cas pendable », on a deux termes opposés, c'est donc une antithèse :« peccadille » et « cas pendable » accentue le fait que la réalité est changé.

Ensuite La mort de l’âne a perdu tout son but, le verbe « expier » (qui veut dire être punis pour ce que l’on a fait) nous le montre  : ce n’est plus un sacrifice.

La morale de cette fable dénonce la partialité de la justice envers les faibles. La morale est composé de deux antithèses : « Selon que vous serez puissant ou misérable, / les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. ». « Puissant » au vers 64 fait référence à « blanc » au vers suivant, et « misérable »fait référence à « noir »au vers suivant aussi : on a donc un parallélisme.

Pour conclure, La Fontaine met en scène dans « Les animaux malades de la peste » l’hypocrisie du roi et des courtisans, donc la critique du pouvoir. La fable est en fait une parodie de procès vue que l’âne est le moins coupable et le plus faible, néanmoins il est désigné comme bouc-émissaire, donc la critique de la justice. Mais aussi les animaux représente chacun un personnage de l’échelle social, comme le lion(roi des animaux) qui est représentatif de la noblesse et l’âne(le plus faible des animaux) qui représente le tiers état.

Dans un autre poème, Jean de la fontaine critique la justice en faisant une parodie d’un procès. Cette autre fable est L’huître et les plaideurs.

Tout d’abord le titre nous indique que l'histoire est centré sur la parodie d’un procès. Pour commencer « les plaideurs »sont considérés comme les victimes de « l’affaire » (ceux qui se plaigne), et « l’huître » comme « la personne » ayant commis du tort aux deux plaideurs. C’’est ici qu’on retrouve un côté parodique, puisqu’une huître est inoffensive, contrairement à l’Homme.

Ensuite dans la fable, on retrouve un champ lexical autour de la justice,« contester », « on juge l'affaire », « juge », « un ton de Président », « la cour », « Sans dépens », « plaideur », ce qui prouve qu’il s’agit bien d’un procès. Le jugement des deux plaideurs est ridicule. En effet, pour savoir qui a vu le premier l'huître, un des deux protagonistes dit qu’il a « l'œil bon » au vers 11, et l’autre répond (avec une litote)  « je ne l'ai pas mauvais aussi » au vers 12. 

Les arguments sont impossibles à vérifier, ce qui rend leur débat encore une fois ridicule. La fable est d’autant plus ridicule avec l’arrivée de Perrin Dandin du vers 16 à 17, qui

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