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Les Monstres

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Par   •  12 Mai 2014  •  808 Mots (4 Pages)  •  786 Vues

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Rire et politique

Le rire constitue une qualité essentielle de l’homme libre mettant en avant sa capacité à communiquer, en cela, il en est caractéristique et tend à être contrôlé par ceux qui en redoutent les excès ; les politiques.

Alors, dans notre pays, le rire est-il totalement libre ou fait-il l’objet d’un contrôle de la scène politique ?

Nous nous intéresserons donc au constat dressé par les auteurs de ce corpus sur le lien existant entre rire et politique, puis, nous verrons le fondement de ce lien, enfin, nous démontrerons que même dans un pays libre comme la France, s’attaquer au pouvoir par le biais de l’humour n’est pas toujours sans conséquences.

Rire et politiques sont à priori, deux termes n’ayant aucune convergence significative pourtant, il existe bel et bien un lien entre rire et politique.

C’est ce que pense J-M MOURA dans son article « Quelle politique du rire ? » parut dans Le Monde le 29 mai 2010, ou il explique qu’il existe un lien très étroit en Occident entre le rire et la politique. Jean-Michel RIBES, dans Le rire de résistance parut en 2007, évoque le fait qu’aujourd’hui, en France, la parodie politique est relativement démocratisée et que le pays connaît une nouvelle ère du rire. Suzanne WELLES dans son article publié dans le n°393 en avril 2003 du mensuel Libertés, constate que la caricature permet d’aborder l’actualité avec plus de légèreté et de s’y intéresser également.

Cette ligature entre rire et politique ne cesse d’être pourvue par les médias.

C’est ce que souligne Jean-Marc MOURA en expliquant que dans notre pays, les échanges entre politiques et humoristes nourrissent les débats et créent parfois des controverses. Jean-Michel RIBES partage cette idée en soulignant le fait que les médias inondent la télévision de parodies politiques sur fond d’ironie. Suzanne WELLES corrobore cette vision en mettant en évidence qu’au début du XXème siècle, les journaux se livraient à des concours de caricatures pour diffuser ce[***]s railleries politiques.

Si la politique se veut sérieuse, les humoristes aiment à en rire, sans doute dans le but de désacraliser ces personnages politiques.

Ainsi, d’après J-M MOURA, le rire permet de rattacher les hommes politiques au « monde réel », on se moque de ces politiques français qui se prennent trop au sérieux, de la grandeur de leur mégalomanie en comparaison à leurs homologues. ICHER et RENAULT complètent cette idée en soulignant le fait que des mouvements de résistances satiriques sont organisés pour dénoncer les habitudes parfois ridicules de certains politiciens.

Si le rire est un moyen de démythifier ces personnages, il constitue avant tout le seul outil social permettant à la société de se venger de ses hommes public.

Pour J-M MOURA, les français ont besoin de se venger en se moquant des hommes d’état déconnectés de la réalité, c’est un rire de résistance constituant une soupape. J-M RIBES précise que la parodie et le détournement de la politique rassemblent la population, les unit, en cela, le rire a une fonction sociale. Suzanne WELLES propose une analyse

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