Lecture cursive Micromégas de Voltaire, 1752

Lecture cursive, Micromégas de Voltaire, 1752

Micromégas est un conte philosophique écrit par Voltaire et publié en 1752. C’est un des premiers romans de ce genre ; il représente parfaitement l’esprit des Lumières. Au travers de son conte, Voltaire met en exergue les considérations sociales, religieuse, philosophique, scientifique et ontologique (en rapport avec l’Homme) de son temps. Il exprime son avis sur le relativisme.

Pour ce faire, il conte les aventures de deux géants, habitant tous deux des planètes différentes ; Sirius et Saturne. Ils décident de partir découvrir l'univers et rencontrent ainsi, dans leur pérégrination, les humains.

La question du savoir est centrale dans le conte. En effet, voltaire nous démontre bien que le savoir est renouvelable et donc jamais terminé. L’homme doit renoncer à tout comprendre et émettre des vérités en étant trop sûr de lui. A ce titre, le livre blanc est très significatif à la fin du conte. A cette dimension du texte, Voltaire dresse aussi les vices de la société mais sous un accent ironique. Cette œuvre m’a fait rire, en particulier sur les périphrases employées pour qualifier les humains: « des substances qui paraissent méprisables, des atomes intelligents, de si chétifs animaux, assassins ridicules, ces atomes pensants.» . Instruire tout en amusant est l'aspect du conte que j'ai apprécié.

J’ai lu aussi cette œuvre poussée par mon intérêt pour l’astronomie. La première fois que j’ai entendu parler de Micromégas était dans une biographie de Joel de Rosnay qui est un scientifique français dans lequel y était décrit les bienfaits de cette lecture pour lui. Je me suis donc lancée dans cette lecture vers mes 14 ans. Elle m’a beaucoup apportée ; elle m’a ouvert l’esprit sur l’astronomie mais également la philosophie.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette œuvre est le fait que Voltaire met en exergue l’infiniment grand par la taille de ces deux personnages mais également l’infiniment petit par les découverte des deux personnages sur la petite planète qu’est la Terre. Je me suis donc intérogée sur la place de l’homme au sein de l’infiniment grand et petit.

 Une phrase qui m’a beaucoup parlé dans Micromégas et (je cite) « quand ce moment de métamorphose est venu, avoir vécu une éternité, ou avoir vécu un jour, c’est précisément la même chose ». Cette citation montre bien l’infiniment grand qui fait réfléchir au problème du temps et de l’écoulement; en effet le temps passe vite et on ne peut pas y remédier ; qui ne se contrôle pas .

En conclusion j’ai beaucoup apprécié cette œuvre pour son côté enrichissant en m’éclairant sur les enjeux de la réflexion scientifique sous des aspects amusants.

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