Le Voyage

LE VOYAGE : SYNTHESE

Depuis toujours, les hommes sont friands de voyages. Nous allons nous poser la question suivante : « Le voyage n’est-il qu’un simple déplacement ? ». Pour répondre à cette question nous allons voir tout d’abord : Voyager un simple déplacement physique ? ; Mais aussi Voyager à la rencontre d’un autre monde ; Et enfin Voyager : Un déplacement de soi. Nous tenterons de répondre à cette problématique à partir de l’extrait de « Sur la route » de Jack Kerouack ; de l’article « LeTour du monde en trois « moi » » de Valérie Cibiot ; du récit « Voyage autour de ma chambre » de Xavier De Maistre, ainsi que la photographie « L’Autoroute qui mène à la montagne ».

Tout d’abord, nous allons démontrer que le voyage n’est pas seulement un déplacement physique.

Premièrement, Jack Kerouack dans son roman « Sur la route », retrace l’histoire d’un jeune protagoniste partit faire la traversée des Etats-Unis. Pour lui, voyager est avant tout perçu comme un déplacement physique. En effet, il qualifie l’expédition réalisée par le personnage du roman de fatigante en insistant sur le fait que ce périple est épuisant. Voyager, pour Kerouac, se résume donc comme un effort physique. La photographie « L’Autoroute qui mène à la montagne » appuie cette idée. Elle représente une grande ligne droite au premier plan qui permet d’atteindre la montagne située au dernier plan. Cette image est très explicite, en effet elle souhaite montrer que pour parvenir à atteindre « la montagne », il faudra réaliser un effort physique en suivant la direction de la route. Et Valérie Cibiot avec son article « Le Tour du monde en trois « moi » », confirme cette représentation en rapprochant le concept de voyage à des sensations physiques. Donc le voyage est avant tout associé à un déplacement physique.

Mais, on peut aussi voir le voyage comme un mouvement spirituel. Xavier De Maistre avec son récit « Voyage autour de ma chambre » nous le montre. Il met en scène l’histoire d’un officier qui est contraint de rester prisonnier de sa chambre pour une durée de 42 jours. Enfermé de force, a travers son esprit, il s’évade à la découverte d’un mon imaginaire de toute pièce. Il explore les moindres recoins de sa chambre en là parcourant en suivant les lignes géométriques, en réalisant des diagonales ou des zigzags ; et se lance dans un étrange périple en contournant les obstacles de sa chambre pour réaliser son expédition. Son voyage n’est simplement en réalité que le résultat d’une méditation profonde qui le conduit à la découverte d’un monde imaginaire. C’est Valérie Cibiot qui appuie cette idée, en affirmant que voyager ne se résume pas seulement à un déplacement dans l’espace, mais aussi à un déplacement hors de soi, donc dans l’irréel. Le voyage peut également être associé à un déplacement de l’esprit.

Bien que le voyage soit principalement associé à un déplacement physique ou spirituel, il est essentiel de rappeler que voyager permet de rencontrer un monde nouveau.

Par ailleurs, le voyage permet à l’homme qui se prête à cette expérience de découvrir un autre monde que celui qu’il côtois au quotidien.

En premier lieu, nous avons montré que voyager était un déplacement, cela signifie que l’homme qui réalise ce mouvement, part à la rencontre d’un monde nouveau entouré d’espaces, de paysages qu’il ne connait pas. Jack Kerouac avec son roman, montre que ces expéditions permettent de découvrir des paysages inconnus, il emploie les termes « spectacle », « étranger » pour définir ces découvertes. Valérie Cibiot, quant à elle avec son article,

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