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Le Tartuffe, De Molière

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Par   •  6 Janvier 2013  •  763 Mots (4 Pages)  •  1 299 Vues

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Le Tartuffe de Molière, acte III scène 3.

1) Relever et analyser le rôle des pronoms personnels dans les vers 933 à 1021.

2) Etudier la manière dont Elmire tente de résister aux avances de Tartuffe.

1) Des vers 933 à 936, l’omniprésence du pronom personnel « nous » indique un couple. Cela signifie que Tartuffe s’envisage déjà avec Elmire et pense ainsi partager les mêmes idées qu’elle. Au vers 935, l’adjectif possessif « nos » indique une fois de plus la tentation qu’a Orgon envers Elmire, envers les belles femmes. L’emploi du pronom personnel « nous » signifie également que Tartuffe fait preuve de communauté d’esprit, et qu’Elmire aussi peut être sensible au charme terrestre.

Des vers 937 à 944, l’adjectif possessif « vos », ainsi que le passage au pronom personnel « vous » permettent à Tartuffe de valoriser et mettre en lumière la belle Elmire. En effet, des vers 937 à 941, Orgon tente de séduire Elmire en la comparant à une « parfaite créature », et dresse donc un portrait idéal de la jeune femme.

Le vers 942, qui est un vers régulier en alexandrin, avec césure à l’hémistiche, met donc en valeur le pronom personnel, grâce au ton que Tartuffe émet lors de la prononciation de ce vers. De plus, l’éloge de la perfection d’Elmire est ici une nouvelle fois souligné, car Tartuffe compare la femme d’Orgon à une « créature de Dieu ».

Au vers 943, Tartuffe commence réellement à dévoiler son fantasme à Elmire, par des paroles fortes, telles que : « Et d’une ardente amour sentir mon cœur atteint ».

Au vers 948, le pronom personnel « vous » et l’adjectif possessif « mon » permettent à Tartuffe de détruire d’avance un reproche qu’Elmire aurait pu lui faire. En effet, l’amour terrestre serait un obstacle à la dévotion, ce qui pourrait bien jouer, à l’avenir, de mauvais tours au faux dévot.

Au vers 954, Tartuffe s’offre à Elmire. Cela permet à l’hypocrite, des vers 955 à 960, de se réduire à l’état de bigot, et d’ainsi laisser Elmire choisir de l’avenir le prédestinant en sa compagnie. Tartuffe utilise de nombreux adjectifs possessifs, tels que « mon, ma, mes, votre », et le pronom personnel « vous », afin justement de mettre en scène sa soumission.

Elmire rétorque, et aux vers 963- 965, utilise les pronoms « vous » et « votre », lui permettant ainsi de prendre ses distances avec le « dévot » personnage, mais également de lui montrer une marque de respect.

Au vers 967, il recommence à la comparer à une créature divine : « …vos céleste appas », et la séduction reprend de plus belle.

Aux vers 971-972, et 974 à 976, l’omniprésence de pronoms, et surtout « vous », permet à Tartuffe de valoriser Elmire une fois de plus, et de rejeter l’amour qu'il éprouve, sur elle. Il endosse donc la faute de son amour sur elle, car c’est à cause de son incroyable beauté que Tartuffe lui fait ces déclarations très entreprenante et très compromettante.

Des vers 985 à 988, Tartuffe, à l’aide des pronoms « vous, votre, ma et moi », se permet de dire à Elmire que sa dévotion envers elle est et sera toujours éternelle, et que l’amour entre eux deux sera merveilleux

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