La question de l'homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe siècle à nos jours.

La question de l'homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe siècle à nos jours.

Questions

Dans le premier texte (Texte A), l'auteur veut démontrer que l'homme en principe “civilisé” juge les personnes qui vivent autrement; “[...] nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières.” (ligne 4). Il pense qu'ils sont inférieurs à lui, simplement parce que ceux-ci ont une façon de vivre différente, il paraît bien fier de lui et de ses coutûmes, et semble penser que c'est là l'unique manière de vivre “correctemment”; avec le confort et les commodités nécessaires selon lui; “Poursuis jusqu'où tu voudras les commodités de la vie; mais permets à des êtres sensés de s'arrêter, lorsqu'ils n'auraient à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires.” (ligne 8).

Dans le second texte (Texte B), l'auteur de celui-ci pense que c'est au voyageur, à l'étranger, de tout faire pour que les habitants aient envie de l'accueillir, par le biais de simples signes de politesse, de savoir-vivre, de sourires; que c'est à lui de s'adapter aux coutûmes de ceux-ci, de presque pourrait-on dire se faire aimer d'eux; “Passer de l'un à l'autre, devenir hôte recherché après n'avoir été qu'hôte accueilli, ne dépend plus que de vous-même.” (ligne 3). Ils parle presque de renaissance en parcourant ainsi de nouvelles terres, en se “fondant” dans le paysage afin d'être acceptés par les habitants de chaque nouvelle contrée visitée et explorée (ici la Crète, l'une des îles Grecques); “Là, j'ai commencé mon apprentissage de véritable voyageur. Qu'est-ce, me direz-vous, qu'un véritable voyageur? Celui qui, en chaque pays parcouru, par la seule rencontre des autres et l'oubli nécessaire de lui-même, y recommence sa naissance”.

Enfin, dans le dernier texte (Texte C), Victor Segalen, l'auteur, considère que “l'exotisme” n'est tout simplement que quelque chose de différent de ce que nous connaissons et côtoyons habituellement; “Et en arriver très vite à définir, à poser la sensation d'Exotisme: qui n'est autre que la notion du différent [...]”. Comme si l'homme ne voyait dans ce mot que des clichés; “le dépouiller de tous ses oripeaux:  le palmier et le chameau; casque de colonial; peaux noires et soleil jaune [...]”.

Je pense que les auteurs de ces textes considèrent donc que l'homme en général, le voyageur, est emprunt de jugements, de coutûmes personelles qu'il n'est pas forcément prêt à abandonner pour tenter d'en comprendre d'autres, de différentes. Et qu'il perd certainement de ce fait de merveilleuses découvertes, telles qu'une autre façon de vivre, une autre manière d'apprécier la vie et la nature, les autres êtres humains et les liens qu'il pourrait lier avec eux. Ils portent donc un regard sur eux-mêmes (les hommes, les êtres humains en général) assez critique, se présentant comme assez imbu d'eux-mêmes et de leur style de vie, tandis qu'ils portent un regard sur l'autre (l'habitant d'un autre pays, avec d'autres coutûmes) plutôt affectueux, sous-entendant qu'il peut nous apprendre beaucoup de choses sur la façon de profiter de la vie.

Dissertation

“Pour l'ethnologue, le voyage n'est pas un but: c'est un moyen, un moyen indispensable, et ce qui compte, ce n'est pas du tout le côté touristique mais ce que nous rapportons de connaissances et d'informations.” Lévi-Strauss. 1991.

1/Introduction

L'auteur de cette citation (déclarée lors d'une interview accordée à Bernard Rapp en 1991) ; Claude Lévi-Strauss, est un anthropologue et ethnologue français très influençable de la seconde moitié du Xxe siècle. Cette citation fait suite à une précédante qu'il a déclaré quelques temps plus tôt ; “Je hais les voyageurs et les explorateurs”. La seconde citation susnommée était sensée expliquer la première. Mais quel éclairage sur le monde et sur soi-même apporte le voyage, qu'il soit vécu ou qu'on en lise le récit?

Je vais maintenant tenter de répondre à cette question en utilisant un plan analytique.

2/Développement

Je considère que le voyage est une merveilleuse institution qui permet d'élargir ses connaissances, d'apprendre  de nouvelles choses, de nouvelles façons de vivre.

D'ailleurs depuis toujours l'homme aime voyager, découvrir de nouvelles contrées, les nouvelles richesses jusque là encore inconnues qu'elles peuvent nous apporter, il est curieux de nature, ce qui lui a pu lui permettre de faire d'intérressantes découvertes au fil des siècles (comme par exemple la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb...)

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