La poésie nomade
Dissertation : La poésie nomade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manel El Ka • 4 Avril 2017 • Dissertation • 859 Mots (4 Pages) • 655 Vues
La poésie nomade
Alors la poésie fut nomade dans une très large mesure car ces poésies s’étendaient depuis les frontières syriennes au Bahrayn et au Yémen en passant par l’Arabie centrale et surtout les abords du Hedjaz.
En général les zones habitées par les poètes nomades était divisé en 5 espaces socio-géographie :
En premier il y a - Samara et confins syro-palmyriens où il y avait deux tribus de religion chrétienne, les Kalb et les Quda’a
Puis il y a la - Zone de la rive de l’Euphrate moyen et inférieur où deux groupes d’une même lignée cohabité : les Taghlib et les Bakr
Ensuite la - Zone de l’Arabie Centrale, des confins du Hedjaz et du Yémen septentrional étant l’un des plus grand espace et qui accueillait des poètes tel que Qays Al-Kindi.
Il y avait aussi - Les poètes-brigands : qui vivait en marge des zones nomades dû à leurs activités illégale
Et enfin on peut parler - Des poétesses au nombre de soixante-dix : ces femmes avaient célébré de manière poétique la mort d’un frère, d’un père ou d’un amant
La Qasida
Alors la qasida est une forme de poésie originaire de l’Arabie préislamique, elle est typiquement d’une longueur de 50 vers allant même jusqu'à 100 et a était adopté par les Persans. C’était souvent un panégyrique afin de louer un roi ou un noble et ce type de poésie ont un seul sujet développé logiquement en suivant un plan en trois étapes : le nasib, le rahil et le gharadh qui chacun suivent des thèmes précis :
- Alors Le Nasib tout d’abord est une ouverture nostalgique dans laquelle le poète se lamente sur les vestiges du campement, il évoque la nostalgie de la bien aimée, ou décrit la nature sauvage des campements abandonné
- Puis en deuxième temps Le Rahil vient c’est la section où le poète chante la dureté de la nature et de la vie.
- Et enfin Le Gharadh est la partie centrale de la qasida, c’est l’objet même du poème
Les Mukhadramun
De nos jours L'époque des Mukhadramûn est considérée par les chercheurs contemporains comme une époque de transition où la sensibilité poétique commence à évoluer dû au changements sociaux et économique mais aussi les bouleversements politiques qui ont eu lieu à cette époque comme la première Fitna, la guerre civile qui a suivi l’assassinat de Othman ou le meurtre de Ali ou bien il y a l’arrivée au pouvoir des Omeyyades ou le déplacement de la capitale de Médine à Damas.
Les conquêtes islamiques beaucoup de poète on participer on pour effet de favorisent le développement d'une catégorie de guerriers-poètes (fursân). Ils composaient des vers cadencés pour se moquer des polythéistes de façon agressive et défendaient ainsi l’honneur du Prophète dans un Jihad poétique qui a fait rage dans la péninsule arabique.
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