La chanson de Roland
Analyse sectorielle : La chanson de Roland. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lilisol • 14 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 521 Mots (3 Pages) • 448 Vues
LE PLAN DE L’ANALYSE LITTÉRAIRE
Sujet d’analyse (reformuler à l’affirmatif) :
La chanson de Roland est un poème épique
PARAGRAPHE 1
IDÉE
Roland un guerrier d’exception
Preuves et explications
Dans la chanson de Roland on voit le héros principal comme un excellent guerrier qui n’a pas peur de rien. Il est prêt à livrer bataille pour son Dieu et pour l’honneur de la France. Il a conquis des très nombreux pays pour son roi « je lui conquis l’Anjou et la Bretagne, et je lui conquis le Poitou et le Maine ; je lui conquis la libre Normandie » (172) Une énumération qui s’étend sur un paragraphe et qui augment son statut de guerrier redoutable. Aussi l’adverbe « tant » qui intensifie ses exploits de guerrier extraordinaire : « je lui conquis tant et tant de pays que tient Charles dont la barbe est blanche. » (172)
On voit aussi son courage héroïque son sang froid devant les grandes armées d’un peuple étranger : « mon ardeur en redouble » ou « maudit le cœur qui dans la poitrine prend peur! » Même au moment quand il « sent que la mort le prend tout entier et que sa tête elle descend vers son cœur » (174) il trouve des forces pour tuer le Sarrasin : « il brise l’acier et le crane et les os, il lui fait sortir les deux yeux de la tête » (170)
Clôture
Roland est un héros d’exception tant par ses conquêtes que par sa force surhumaine.
PARAGRAPHE 2
IDÉE
La mort de Roland
Preuves et explications
Roland est un grand guerrier, brave et courageux mais la mort ne l’épargne pas. Il sent que la fin est proche et veut à tout prix que son épée continue de servir les chrétiens : « Il n’est pas juste que des païens te possèdent, c’est par des chrétiens que tu dois être servie. » (173) On voit l’antithèse païens/chrétiens qui est typique du manichéisme épique. Il fait des efforts surhumains pour briser son épée mais il n’arrive pas : « Roland frappe sur une pierre grise, il en abat plus que je ne sais vous dire. L’épée grince, mais elle ne se rompe ni ne se brise ». Le fait que son épée vient de Dieu fait de Roland un élu. Il dit qu’il y a plusieurs reliques dans son pommeau : « Dans ton pommeau d’or, il y a bien des reliques … » (173) L’énumération renforce le pouvoir religieux du l’épée. On peut dire que les reliques : « un dente de saint Pierre, du sang de saint Basile, des cheveux de mon seigneur Denis et une pièce de vêtement de sainte Marie » (173) assurent sa protection. Roland n’hésite pas à prier les saints et de leur demander de l’aide : « Ah! dit le comte, sainte Marie, aide-moi! » (171) L’exclamation démontre l’ardeur de sa prière, il cherche le pardon : « Il bat sa coulpe et demande pardon à Dieu » (176)
Clôture
La mort nous amène
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