Chanson de Roland, analyse

LE PLAN DE L’ANALYSE LITTÉRAIRE

Sujet d’analyse (reformuler à l’affirmatif) : l’extrait de La Chanson De Roland est caractérisé par une tonalité épique.

PARAGRAPHE 1

IDÉE

Présence d’un héros central, nommé Rolland, prêt à défendre son peuple.

Preuves et explications

• Utilisation de l’adjectif mélioratif « douce » (P. 83-84) pour parler de la France accentue le lien d’amour et d’attachement que Roland éprouve à l’égard du pays de ses parents.
• Répétition des hyperboles contenant l’expression « je frapperai … » (P. 83-85) souligne le courage de Rolland.
• Énumération des devoirs des Français par Roland (P. 88) vient accentuer son rôle de chef.

Clôture 

Roland est déterminé à combattre, avec ses compagnons, les Sarrasins et à ne pas sonner son olifant.

PARAGRAPHE 2

IDÉE 

La démesure, qui caractérise la tonalité épique, est présente dans l’extrait de La Chanson De Roland.

Preuves et explications

• Utilisation de l’adverbe quantitatif « tant » dans l’hyperbole « il y en a tant qu’il n’en connaît pas le nombre » (P. 81) et l’utilisation de déterminant indéfini « nul » dans l’hyperbole « jamais nul homme sur terre n’en vit plus » (P. 82) ont pour effet d’intensifier la grandeur de l’armée sarrasine.
• Énumération des gestes de Roland « il lui ouvre la poitrine, lui rompt les os …. Il enfonce le fer et fait chanceler son corps » (P.93) accentue le sentiment de vengeance que ressent le comte à la suite des paroles du neveu de Marsile : démesure de l’action.

Clôture 

Plusieurs figures de style, présentent dans l’extrait, viennent souligner l’exagération et la démesure propre au style épique.

Roland apparait comme héros central dans l’extrait de La Chanson De Roland. Son courage est remarquable dès le début du texte. Dans les premiers échanges entre le neveu de Charlemagne et son compagnon Olivier, ce dernier lui demande de sonner du cor pour informer l’empereur de ce qui se passe afin d’obtenir de l’aide, mais Roland refuse. Pour lui, il n’est pas question de déshonorer la France. L’association de l’adjectif mélioratif « douce » pour nommer son pays « douce France » (P. 83-84) met en valeur l’amour et l’attachement qu’il ressent envers la terre de ses parents.

Roland est la personne qui possède le cor et c’est aussi lui qui a la responsabilité de le sonner en cas de besoin, ceci vient appuyer son rôle de dirigeant dans la troupe des Français. Par la suite, il répète l’expression « je frapperai de grands coups/ tant et plus de Durendal/ des coups par milliers » (P. 83-85), l’utilisation des déterminants grands, tant et plus et milliers intensifie le courage de Roland et confirme sa détermination à combattre l’ennemi malgré le grand écart entre les deux clans. Le héros des Français est sûr de lui et n’envisage pas la défaite : « je vous le jure, tous sont condamnés à mort » (P. 83) et : « je vous le jure, tous sont livrés à la mort » ( P. 84), il prête serment et il utilise le pronom indéfini « tous » ce qui accentue, encore une fois, le sentiment de confiance que Roland a en lui face à la bataille qui l’attend. Mais un héros de guerre, doit aussi rassurer ses combattants et leur rappeler leurs devoirs envers leur seigneur, il leur dit : « on doit subir de grands maux, endurer de grands froids et de fortes chaleurs, on doit perdre de son sang et … » (P. 88), à travers cette énumération, le chef des Français encourage ses guerriers à défendre leur nation du mieux qu’ils peuvent. Roland est prêt à combattre et à diriger son armée afin d’éliminer les Sarrasins. 344 mots

...