La Princesse De Clèves

Commentaire : La princesse de Clèves

Intro = Le récit de Mme de la Fayette romance la vie à la cour d’Henri II de 1547 à 1559. La jeune Mlle de Chartres futur princesse de Clèves : personnage imaginée par l’auteur fait une entrée remarquable. Ce texte est une mise en scène d’un personnage fictif et idéalisé.

Pbq =Dans quelle mesure le portrait de l’héroïne est idéalisé ?

Plan =

A) Qualités de l’héroïne

1. Un portrait classique : caractéristiques physiques, morales et sociales.

2. Un portait hyperbolique : Dans le but de mettre en valeur sa grande éducation, de la valoriser. C’est un portrait flatteur, mélioratif, élogieux et qui est marquée par la perfection (physique et morale).

3. Une héroïne bien éduquée mais fragile.

B) Analyse de la société

1. L’éducation d’une jeune fille du 18ème siècle : La vie de Mme de Chartres est marquée par le jansénisme (présente un caractère fataliste. L’action vertueuse n’a pas de mérité. Très grande rigueur morale. Pratique religieuse très scrupuleuse et une grande austérité). Elle enseigne à sa fille un comportement vertueux.

2. Vision de la cour, des hommes particulièrement : La galanterie des hommes à la cour est considérée pour Mme de Chartres comme un lieu dangereux. Elle enseigne à sa fille la vertu c’est-à-dire une certaine morale, une fidélité, le respect, l’honnêteté… qui s’oppose donc à la galanterie qui est l’absence de règles et la distraction.

Conclusion = Ce portrait de l’héroïne classique et idéalisé laisse en filigrane (entre les lignes) une vision du monde propre à l’auteur celle d’une société où l’opinion de la cour fait la loi. Un stéréotype social se dessine ici celui de l’héroïne vertueuse qu’on retrouvera ensuite au siècle suivant dans les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

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