L'école Systémique
Dissertations Gratuits : L'école Systémique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Avril 2013 • 1 898 Mots (8 Pages) • 1 129 Vues
Elle se définit comme une nouvelle discipline qui regroupe les démarches théoriques, pratiques et méthodologiques , relatives à l’étude de ce qui est reconnu comme étant trop complexe pour pouvoir être abordé de façon réductionniste. Elle pose des problèmes de frontières, de relations internes et externes, de structure, de lois ou de propriétés émergentes caractérisant le système comme tel, ou des problèmes de mode d'observation, de représentation, de modélisation ou de simulation d'une totalité complexe.
L’école systémique se base sur la notion de systèmes, dans lequel un ensemble de parties indépendantes avec de différentes avec différents, procédures et idées, sont agencées en fonction de la réalisation d’un objectif commun et distinct de son environnement.
La théorie des systèmes se fondent donc sur l’idée que cette logique est applicable à tous ensemble organisé quel qu’il soit dans le but d’agir.
Cette école cherche à combler les différents courants de pensée en matière d’organisation, mais aussi à abolir les barrières séparant les autres sciences de l’activité humaine.
C’est dans ce contexte que l’approche systémique fait son apparition au début des années 50 aux états unis et arrive en France dans les années 70.
Biographie :
L’école systémique se base sur la notion de système, dans lequel un ensemble de parties indépendantes avec différents organes, procédures, et idées, sont agencées en fonction de la réalisation d’un objectif commun et distinct de son environnement.
La théorie des systèmes se fonde donc sur l’idée que cette logique est applicable à tout ensemble organisé quel qu’il soit, dans le but d’agir.
Cette école cherche à combler les différents courants de pensée en matière d’organisation, mais aussi à abolir les barrières séparant les autres sciences de l’activité humaine
C’est dans ce contexte que l’approche systémique fait son apparition au début des années 50 aux états unis et arrive en France dans les années 70
Principe de gestion :
Elle prétend remédier dans une large mesure aux carences de l’approche traditionnelle. Elle remplace le ^principe de la linéarité par celui de la circularité : la décision est saisie dans un processus qui n’a pas son point de départ dans l’inscription du problème à l’agenda politique, et constitué du flux des décisions antérieures et leurs rétroactions ; l’idée de cause finale est réintégrée dans l’analyse.
Nous signalerons d’abord quelques approches intégrant les principes systémiques, avant de développer davantage le modelé David Easton, améliorée par jean-William Lapierre ;
Quelques approches de la décision intégrant les principes systémiques :
On se limitera à quelques exemples. Ainsi, dans Administrative Behaviour, paru en 1945, March et Simon affirment vouloir fonder une science nouvelle : la DECISION. Pour eux, tous les agents ont des décisions à prendre à des niveaux différents, reliés par des systèmes d’autorités ou d’influence. Ils distinguent dans la décision donnée de faits et données de valeur, les premières relevant de l’Administration, les secondes du politique, tout en étant conscients des limites de cette distinction. Ils fragmentaient la décision en trois phases : la délibération, la décision, l’exécution tout en reconnaissant qu’elle n’est ni simple ni libre, mais le fruit d’un processus complexe étale dans le temps.
Globalement , on peut dire que le schéma de Simon correspond à la logique de la Relation de Choix Budgétaires (RCB) , qui pèche par le fait qu’ elle suppose que peuvent être réduites à une seule dimension toutes les demandes , motivations , et répercussions de la décision . Or, en politique ? La plupart des décisions répondent à des exigences multiples, voire contradictoires, qui émanent des groupes sociaux différents. Par ailleurs ?il n’y pas de remise en cause possible des objectifs, et ce sont principalement les moyens, les coups et les modalités de l’exécution qui déterminent la décision.
Par ailleurs, Simon développe aussi avec March dans les Organisations le concept de rationalité limitée, emprunté à Hayek. A la suite des travaux de Cyert et March, il prend conscience de la non rationalité des décisions, et opère la distinction entre choix optimal /secondaire. La décision est décrite comme un « processus d’approximations successives ….. Dans lesquelles l’écoulement du temps joue un rôle essentiel »
De même, il considère que la capacité de planification humaine est limitée. On signalera aussi l’œuvre de Crozier, qui notamment dans la société bloquée, souligne la rigidité du système de décision français, aux administrations particulièrement stratifiées et hiérarchisées. Il distingue trois- système de décisions différents : administration politique, extra-légal ou révolutionnaire, et, parallèlement trois dysfonctionnements, dus à l’isolement des décideurs, aux difficultés des relations inter-administratives, ou à l’inadaptation au changement. Loin d’une approche linéaire, il se penche sur les interconnexions du système.
On pourrait également citer les travaux de Graham Allison, John Steinburner, Ashby, Lindblom, Etzioni, Ozbekham………… ;
Chez l’ensemble de ces auteurs , on trouve en réalité une approche des problèmes à relents assez technocratiques, ne remettant pas en cause l’idée de progrès , ignorante des questions de valeurs , de satisfaction sociale , de pouvoirs , de conflits , une approche beaucoup plus « science politique » ou « administrative » que sociologique et d ou la critique sociale est totalement absente . La décision politique y est traitée en terme encore quasiment abstraits, et reste désincarnée même si les processus systémiques ont remplacé la linéarité conceptions antérieures. De ce fait la décision est diluée dans les processus. La systémique met l’accent sur les conditionnements, et il n y a pas de sujet sans liberté. .. D ou les difficultés d’un autre type pour rendre compte des processus réellement observés.
Les limites :
On peut constater dans le modelé Easton/Lapierre une réintroduction de l’approche séquentielle.
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