Fiche de lecture de Britannicus de Racine
Fiche de lecture : Fiche de lecture de Britannicus de Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Janvier 2013 • Fiche de lecture • 452 Mots (2 Pages) • 1 648 Vues
f,iomrehtpoigfrniofh^gvbfjvamoureuse ; qu’est mis en place un jeu d’échos avec l’acte I, dont l’amplification révèle la progression de l’intrigue. Pour Agrippine, il ne s'agit plus, comme en I, 1, d'obtenir une entrevue avec Néron, mais d'intriguer contre lui. Malgré quelques doutes, le dialogue entre Narcisse et Britannicus confirme I'absence de clairvoyance de ce dernier, et rend plus inéluctable le processus tragique. On constate, aux scènes 1, 3 et 5, que l'antinomie ne peut se résoudre. Mais I'acte débouche soudain sur les heureuses retrouvailles de Junie et de Britannicus, aussitôt gâchées cependant par l'arrivée de Néron et son intense affrontement à son rival qui n'est plus, comme en I, 3, un simple rival amoureux, mais est devenu, dans son affrontement au grand jour avec Néron, par Junie interposée, un opposant politique sérieux. La violence de l'échange verbal, qui s'achève par I'arrestation de Britannicus, indique qu'une étape irrémédiable a été franchie. Pour terminer, l'empereur ordonne l'arrestation de son frère et de sa mère. Ainsi, à la fin de l'acte, Néron domine Junie, Britannicus et Agrippine, et paraît menaçant avec Burrhus.
Après ce prélude au dénouement, I'acte IV et le début de I'acte V voient alterner les annonces de réconciliation et les inquiétantes réactions. Le rapport entre Néron et Junie passe à I'arrière-plan ; I'empereur fait face successivement à sa mère (qui réenclenche le processus habituel : affrontement, capitulation, fourberie vengeresse) puis aux incitateurs de ses deux tendances : Burrhus et Narcisse, couple antagonique que Racine inventa surtout pour une raison dramaturgique : I'un est I'opposant et l’autre I'adjuvant de I'affirmation du monstre.
L’acte IV (quatre scènes, 382 vers), moins riche en péripéties que les deux précédents, constitue cependant I'acmé de la tragédie, le paroxysme de la tension dramatique, puisque c'est ici que le sort de Britannicus est définitivement scellé, et que la disgrâce d'Agrippine est consommée, que tout se resserre autour de Néron qui est le sujet de trois discours successifs, à l’issue desquels le monstre apparaît.
- Le premier discours, celui d'Agrippine, mêle aveuglement et pathétique, et constitue une double tentative de recouvrement d'un pouvoir politique et filial ; si I'autoportrait critique qu’elle fait permet également au spectateur d'inscrire la monstruosité de Néron dans une filiation tragique. L stratégie de fuite qu’il a adoptée, et la révélation de sa duplicité à Burrhus marquent la fin de cette tutelle.
- Le discours de Burrhus, où il se place sur le plan de l'éthique tout en jouant sur le registre pathétique, laisse planer un dernier doute sur la décision de Néron ; il permet de relancer près du dénouement I'intérêt dramatique, et de montrer la complexité de I'exploration d'un «moi» tyrannique.
- Le discours de Narcisse sort rapidement du champ politique et amoureux, et sollicite les pulsion
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