Etude de la pièce de théâtre Antigone de Jean Anouilh
Fiche de lecture : Etude de la pièce de théâtre Antigone de Jean Anouilh. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gassette • 27 Janvier 2015 • Fiche de lecture • 938 Mots (4 Pages) • 720 Vues
Question de langue :
En train de + infinitif = être occupé à
Verbes au présent historique : le mélange des temps est une faute grammaticale grave
Analyse du sujet :
« Raisons successives » : nécessité d’un ordre chronologique qui tienne compte de l’évolution psychologique d’Antigone.
Au début ses raisons lui paraissent indestructibles, indiscutables et surtout claires mais au fur et à mesure de la discussion avec Créon , les raisons tomberont et d’autres plus cachées et inconscientes apparaîtront, elles mêmes mises en question à la fin de la pièce. .
PLAN : (ne constitue pas encore le devoir )
- inutile de perdre du temps pour introduire et surtout pour résumer la pièce de théâtre
- parler du caractère d’Antigone , faire son portrait moral.
Elle agit « Par devoir » trop vague quand on ne fait pas accompagner l’expression d’un adjectif qui le définit :
Ex : le devoir familial ( envers les membres de la famille
Le devoir religieux (envers Dieu)
Le devoir social ( envers les obligations de la vie sociale, le civisme…)
……le devoir moral ( envers soi même.)
I – Obéissance à une loi non écrite ( extérieure à elle ou prétextée )
-àPourquoi as-tu tenté d’enterrer ton frère ? (l-89)
a) Je le devais / je te l’avais interdit / Je le devais tout de même/Ceux qu’on enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos….
b) C’était un révolté et un traître , tu le savais / C’était mon frère .
a) conflit de la conscience et de la loi sociale
-à la loi divine , religieuse , morale, non écrite face à la loi humaine , écrite .
Devoir moral cf. « Nous devons aller enterrer notre frère dit-elle à Ismène (l255)
Référence religieuse explicite l. 893-894.
b) La piété fraternelle :-à Devoir familial du sang. Polynice est un frère avant d’être un traître et un révolté .
(l.988): A Créon « Il faut que j’aille enterrer mon frère que les hommes ont découvert »
II – Obéissance à une pulsion personnelle (cause intérieure cachée)
- Créon démontre que son, geste était inutile , donc absurde car la garde présente rendait tout enterrement impossible -à Antigone le reconnaît
- Créon dépeint le service funèbre comme une comédie humaine absurde -à Antigone le reconnaît.
- Donc elle ne croit pas à la valeur religieuse des rites de l’inhumation.
- Pour Créon comme pour Antigone, les Dieux sont morts.
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