Discours de politique
Cours : Discours de politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Mars 2013 • Cours • 336 Mots (2 Pages) • 984 Vues
Comme s’il était encore animé par le feu sacré, l’ex-premier ministre Jean Charest n’a pas manqué de s’en prendre au gouvernement Marois dans un discours à forte saveur politique qui clôturait la soirée hommage que le Parti libéral lui avait réservé samedi soir.
«Les libéraux savent qu’il est possible de se doter d’une économie qui crée de la richesse sans couper les programmes sociaux, sans être obligé de couper dans les services de garde, sans s’attaquer aux personnes âgées sur l’aide sociale», a lancé un Jean Charest en grande forme devant quelque 3000 militants présents à l’ouverture du congrès à la chefferie du parti, qui doivent élire dimanche le prochain chef libéral.
«L’alternative que le Parti québécois offre encore aujourd’hui, c’est le repli, c’est le recul», a dénoncé Jean Charest. Au grand plaisir des militants, l’ancien chef a usé de l’humour qui était sa marque de commerce en politique. «S’il y avait une compétition mondiale en marche arrière, le PQ serait champion. Si le PQ avait à faire un hymne national, ce serait : bip, bip, bip [le bruit émis par un camion qui recule].»
Pour le Québec, «il faut un premier ministre de tous les Québécois», a-t-il déclaré sous les applaudissements. «Un premier ministre pour qui la langue anglaise n’est pas une langue étrangère parlée au Québec.» Et d’ajouter en anglais : «Vous n’êtes pas des étrangers dans cette province.»
En anglais toujours, Jean Charest a fait un vibrant plaidoyer en faveur de l’appartenance au Canada. «Pour le peuple du Québec, le Canada est le pays que nous avons fondé, le pays que nous avons créé. Le Canada est notre demeure.» Aux Canadiens des autres provinces, il a dit : «Ne vous laissez pas convaincre par un séparatiste que le Québec veut vivre en dehors du Canada.» Il a rappelé qu’à l’élection de 1998, en obtenant la pluralité des voix, les libéraux avaient «bloqué le chemin» au PQ qui projetait de tenir un autre référendum sur la souveraineté. Derrière cette défaite, «se cachait une victoire», a-t-il avancé.
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