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Devoir 1 culture générale bts ci

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Par   •  16 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  951 Mots (4 Pages)  •  1 496 Vues

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SYNTHESE

Les catastrophes naturelles ont de tout temps étaient perçues comme la malédiction divine qui s’abat sur nous autres. Défiant les lois régies par l’homme, elle paraît donc hérétique et traumatisante. Elle se doit de disparaître, de sous nos yeux, et de nos mémoires. F. Bussy l’approche dans « Penser nos catastrophes», pour Le Portique, n° 22, en 2008 où il est question de la perception des catastrophes naturelles dans nos civilisations actuelles. R.-É. Dagorn en parle très bien dans « Les catastrophes naturelles n’existent pas » tiré des Grands dossiers de Sciences humaines, n° 33, publié le décembre-janvier-février 2014. L’auteur engage sa réflexion sur l’anticipation de celles-ci. Ainsi que le Poème sur le désastre de Lisbonne, 1756 prosé par Voltaire, révolté par le stoïcisme des peuples ne vivant pas ces chaos. Et pour finir une image du village de Bento-Rodrigues le 6 novembre, Brésil posté sur Le Monde à l’issue d’un tsunami de déchets miniers. Il s’agit donc de savoir comment vivons-nous nos catastrophes ? Nous verrons dans un premier temps l’occultation des catastrophes, puis dans un second temps la dualité de l’intérêt pour les catastrophes, et nous finirons par l’anticipation de ces phénomènes.

Toute forme de changement dans notre quotidien ordinaire est considéré comme une gêne. Comment traiter alors un changement, de l’ordre du cataclysme, qui vient bouleverser physiquement et mentalement des vies ? à l’heure où l’homme est à la maitrise de toute chose, il en vient donc du domaine “divin” ou encore de la “nature” lorsqu’il s’agit de catastrophes naturelles. Notre seule recours est donc l’acceptation ainsi que son occultation. C’est F. Bussy qui nous introduit tout d’abord à la soumission et à l’acceptation de l'événement. En effet, plus on émet de la résistance plus il est compliqué d’aller de l’avant et de relativiser. Et cette soumission semble naturellement être suivi d’un devoir d’oubli.D’une nécessité d’occultation en vue de la gravité de la réalité. L’auteur le dit : mais pour notre époque, la catastrophe disparaît bel et bien, parce qu’elle est refoulée dans l’inconscient, ce qui nous permet de jouir d’une normalité rassurante.” Mais dans l’occultation de la réalité pour ne pas avoir à y faire face avec nos esprits et passer à autre chose, il existe notamment une autre forme d’occultation : celui du désintérêt. Voltaire fait preuve de révolte dans son poème,en clamant haut et fort l’inertie des peuples face au désastre de Lisbonne.Le champ sémantique de la douleur et de la détresse est fortement présent. Il dépeint ainsi la douleur des victimes et l’impassibilité de ceux qui n’ont rien vécu. “Que Londres, que Paris, plongés dans les délices : Lisbonne est abîmée, et l’on danse à Paris.”. Cela est un fait, le pathos n’est pas lorsque nous ne sommes pas sur place. Mais aussi l’auteur implore les qualités humaines qui disparaissent et réapparaissent que lorsqu’on les vit. On est humains que par procuration et les catastrophes naturelles s’abattent, et finissent par mettre l’emphase sur la réalité des hommes, et leur ineptie. Faute de moyen. Mais plus souvent faute de volonté.

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