Corpus de textes de romans

ETIENNE Hugo – 1S2

Corpus

Nous avons affaire ici, à un corpus comportant 4 textes, qui sont tous des extraits de romans : le premier texte est de Victor Hugo, célèbre auteur issu du mouvement du romantisme, Notre-Dame de Paris, écrit en 1831 ; le deuxième est de Guy de Maupassant, Notre cœur, composé en 1890 ; le troisième est de Julien Gracq, Le rivage des Syrtes, écrit en 1951 et pour finir, un texte de Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V.Stein, calligraphié en 1964.Il s’agira du comparer les représentations de la beauté féminine proposées dans ces textes.

La description corporelle de la femme est présente dans trois des quatre textes. Dans le texte de Maupassant et de Duras, la femme est mise en valeur avec des cheveux roux ‘’elle était teinte en roux ‘’, ‘’un peu rousse’’, le roux qui est une couleur rare, incendiaire, le symbole de la féminité, les cheveux sont le symbole de la femme. Une métaphore est utilisée dans le texte de Maupassant : ‘’Ses cheveux n’étaient cependant point rouges, mais de la couleur intraduisible de certaines feuilles mortes brûlées par l’automne’’, elle est utilisée pour encore une fois désigner cette couleur de cheveux forte et chaleureuse. Le regard de la femme est aussi mis en avant dans le texte de Hugo ‘’ses grands yeux noirs vous jetaient un éclair’’, cette métaphore est utilisée pour souligné la femme fatale, qui en un regard, peut vous faire tomber sous le charme ; alors que dans le texte Maupassant, les yeux de la femme sont vides, sans chaleur ‘’Ils étaient bleus, d’un bleu déteint, comme si on l’eût lavé, frotté, usé, et les pupilles noires luisaient au milieu, rondes et dilatées’’ cela montre un aspect de la femme plus mature, qui a déjà vécue.

La femme comparée à une créature irréel, dans le texte de Hugo, elle est comparée à une ‘’fée’’, ’’un ange’’ et à ’’une surnaturelle créature’’ cela montre que la femme ne laisse personne indifférent et qu’elle a une beauté surnaturel. Dans le texte de Gracq, on parle d’une ‘’animalité pure‘’, la femme est comparée donc à un animal d’une pureté inégalée, d’un sens naturel, sans contrefaçon. Dans le texte de Duras, on confronte la femme à une ‘’Eve Marine’’, la déesse de la beauté de la beauté dans la mythologie romaine et de la première femme de l’humanité dans la bible : Eve.

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