Les trois textes du corpus sont des romans
Commentaire de texte : Les trois textes du corpus sont des romans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar misslabelle • 1 Janvier 2015 • Commentaire de texte • 314 Mots (2 Pages) • 810 Vues
Les trois textes du corpus sont des romans. Ils nous exposent des scènes de meurtre. Le premier est extrait de Thérèse Raquin de Zola, et date de 1867. Le second est tiré de La Condition Humaine deMalraux, et a été écrit en 1933. Enfin le dernier provient de L’Etranger de Camus, œuvre datant de 1942. Nous pourrons donc nous demander comment la description de la nature intervient dans ces troisextraits, en nous intéressant d’abord à la façon dont celle-ci est décrite, puis en analysant les différents effets produits par cette description.
D’une part, la description n’occupe pas la mêmeplace dans tous les textes. Effectivement, dans le texte de Zola, auteur du courant réaliste-naturaliste, on peut affirmer que la description de la nature occupe presque la moitié du texte, par souci del’auteur de retranscrire le réel. Dans les textes de Camus et Malraux, tous deux appartenant au XXe siècle, la description est moins présente, car les auteurs insistent surtout sur la psychologie deleurs personnages : c’est une caractéristique des romans du courant de l’absurde. En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est donc pas la nature qui est décritemais la ville et ses "building" (l.6).
D’autre part, les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des contrastes intéressants. Dans Thérèse Raquin et La Condition Humaine, onrencontre un environnement froid et inquiétant, chez Malraux cette nuit est qualifiée comme "écrasée d’angoisse" à la ligne 20.A l’opposé, dans L’Etranger, on découvre une nature vivante et lumineuses’opposant au calme froid des textes de Zola et Malraux. Le mot "soleil" est omniprésent (aux l. 6, 12, 14 ou 15 par exemple).
Tout d’abord, l’environnement qui entoure les personnages et propice aucrime. En effet, dans Thérèse Raquin, on nous décrit une "campagne (…) [qui] sent la mort venir" (l.7). De plus, le bras de rivière où s’engagent les personnages est libre, facilitant la discrétion...
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