Question de Corpus de roman

En quoi ces scènes de combat ou de duel révèlent-elles les caractéristiques des personnages?

Ce corpus nous propose quatre textes, extraits de Roman Comique de Scarron, Les liaisons dangereuses de De Laclos, La Chartreuse de parme de Stendhal et de l’Hussard sur le toit de Gionio. Ils décrivent des situations de combat ou de duel qui a travers lesquelles les caractéristiques des personnages sont dévoilées.

Tout d’abord, il ne s’agit pas de scènes pour chaque texte : De Laclos écrit un roman épistolaire, donc

Une des plus grandes différences entre ces textes est que Scarron écrit en utilisant le comique de gestes et de personnages. Ragotin est un « demi-homme » qui est très maladroit, il est « encoffre ». Ragodin est aussi inférieur a tout le monde, même la servante, qui lui donne un « grand coup » qui le fait reculer de « trois pas », ce qui témoigne de sa faiblesse physique en plus de son incapabilité a s’imposer même envers une servante. Cela s’oppose au texte de Laclos, dans lequel le Vicomte pleure et a « appelé son ami » le chevalier qui l’a convoque au duel. On voit la grandeur, la générosité et la capacité a pardonner du Vicomte qui regrette ses actes.

Cependant, Fabrice Del Dongo, qui est ironiquement prêtre, n’a aucun remord après avoir tue un homme, son seul souci est son apparence physique qu’il vérifie dans « un miroir ». Il est donc égocentrique, narcissique même, et n’est pas a la hauteur de sa fonction de prêtre. Cela, comme Ragotin le rend tout sauf un héros, et son manque d’émotions le déshumanise en quelque sorte.

Ragotin apparaît comme très ridicule, on le compare a un « pourceau qu’on égorge », et les personnages sont violents envers lui sans aucune répercussion. Le but est ici de faire rire le public, et l’attaque de tous les cotes et le fait que personne ne s’inquiète pour lui le déshumanise. Gionio, lui, essaye d’impressionner le public en leur montrant la prouesse et l’habileté d’Angelo, qui réussit a vaincre « trois cavaliers » sans se blesser, ce qui le rend héroïque. Ces deux personnages sont donc complètement opposes et provoquent un sentiment différent au public.

Ensuite, Giono, comme Scarron essaye de faire rire, cependant avec Giono ce sont les trois cavaliers qui sont des « porcs » et des « rats » et qui sont ridicules et grossiers, et non Angelo le personnage principal. Le fait que les cavaliers tombent en « ballottant les houseaux » entre autre est ironique, et on les oppose a Angelo qui détient une description très méliorative : il est poli, héroïque et courageux.

Enfin, ces quatre textes sont, a part Les Liaisons dangereuses qui est un roman épistolaire ce qui change la signification de scènes, des extraits de roman. En effet, dans les romans, une scène influence de narration : donc ici la longueur de texte correspond a la durée de l’action.

Les quatre textes proposés par le corpus peignent chacun un portrait de leur personnages. Certains comme Ragodin sont les sujets de moqueries, d’autres sont plutôt héroïques (Angelo). Fabrice est égocentrique tandis que le Vicomte est perçu comme ayant un code moral très correct. Ces conflits, parfois duels ou combats révèlent la différence des caractéristiques

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