Commentaire Littéraire - Le Colonel Chabert
Commentaire de texte : Commentaire Littéraire - Le Colonel Chabert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fdtdub • 15 Avril 2018 • Commentaire de texte • 773 Mots (4 Pages) • 942 Vues
Dans l’extrait b, le dénouement porte sur Chabert et Derville et élargie la réflexion a d’autres pans de la société. Il peut-être constaté que l’histoire forme une boucle en plusieurs sens différents. Premièrement, les procédés de narration sont les mêmes au début et à la fin. Le roman débute avec une phrase exclamative : « Allons ! Encore notre vieux carrick ! » . De même, l’excipit commence par une proposition exclamative : « - Quelle destinée ! » Ce sont aussi des juristes qui parlent dans les deux cas. Ceci leur donne une place très importante dans le roman car ils l’ouvrent et le ferment. En terminant le roman à la place du narrateur, il agit encore une fois comme porte-parole de Balzac.
Dans sa surprise du sort de Chabert, Derville fait penser le lecteur : « Quelle destinée! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice… après avoir… aidé Napoléon à conquérir l’Égypte et l’Europe ». Derville montre son étonnement avec sa phrase exclamative « Quelle destinée ! ». Il crée aussi une deuxième boucle dans le roman car il dit que le Colonel a commencé dans l’hospice et a aussi fini dans l’hospice. Mais encore, en rappelant au lecteur que Chabert vient de l’hospice des enfants trouvés, il implique qu’il n’avait pas d’identité sociale. Une autre boucle est donc crée car après avoir aidé Napoléon à conquérir une partie du monde, il est revenu à cet état de manque d’identité dans a société de l’époque.
À travers une métaphore filée, Derville compare les médecins, prêtres et les hommes de justice. Les trois domaines de métiers qu’il invoque, nécessitent des « patients » pour fonctionner. C’est vers eux que tous les problèmes, sociaux, physiques et moraux viennent. Après ceci, il confronte les deux catégories des prêtres et les avoués. Il les choisit parce que le docteur ne regarde que les problèmes physiques alors que le prêtre et l’avoue regardent les problèmes de l’âme. Pour décrire les prêtres, Derville utilise plusieurs rythmes ternaires, dont : « poussé par le repentir, par le remords, par des croyances », « qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent » et « il purifie, il répare, et réconcilie ». Par contre, quand il s’agit de décrire les avoués, le phrase ne suit pas de rythme : « nous autres avoués, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu’on ne peut pas curer ». Derville déclare que les avoués ne trouvent « ni jouissance ni intérêt » dans leur métier et désespère de la condition humaine, dont il a vu innombrable cas.
L’extrait b offre une réflexion sur la condition humaine et l’écriture romanesque. Dans le texte qui nous est donné, Derville présente une liste de tous les malheurs qu’il a témoigné : « J’ai vu mourir un père dans un grenier…J’ai vu bruler des testaments ; j’ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris… » En utilisant des articles indéfinis, il applique ce qu’il dit à toute la population, et plus généralement, la condition humaine. Ce contraste entre les forts et les faibles ou les agresseurs et les victimes est typique des romans de Balzac.
Après cette conclusion sur
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