Ananlyse de documents BTS culture générale

Question 1

1.1

Le document 1 est un genre non litéraire de type argumentatf sous la forme d’un

artcle publié en octobre 2009 par Alexandre D. sur le blog italien sur l’identté alimentaire «

Blog della identtà alimentari ». Le propos directeur est la constructon d’une identté

alimentaire natonale, avec un focus partculier sur les acteurs et les moyens employés en

prenant pour exemple le cas de la Belgique.

Alexandre D. annonce que l’identté alimentaire d’un pays est une constructon

complexe, au-delà du contenu de l’assiete, dans laquelle interviennent plusieurs acteurs à

des degrés divers. Il précise par ailleurs que d’autres causes sont présentes tels les enjeux

économiques ainsi que des comportements chauvins. Tout d’abord, un pays, pour se

façonner une identté alimentaire, doit se froter à d’autres cultures, ce qui donne alors

l’envie de s’en affranchir. Mais cete volonté n’est pas forcément facile à concrétser. En

effet, la culture identtaire alimentaire concerne à la fois les produits locaux mais aussi des

habitudes culinaires universelles compliquées à défnir comme héritage natonal. Pour cela,

il existe deux solutons : ajouter à la recete une appellaton géographique comme « à la

liégeoise » dans le cas de la Belgique ou modifer un ingrédient de la recete initale : par

exemple, dans un plat français d’origine, on remplace le vin par la bière. Les intervenants

dans la recherche d’une identté alimentaire sont les restaurateurs, les consommateurs, les

critques culinaires et les commerciaux. Historiquement, les restaurateurs et les clients sont

les indicateurs des préoccupatons natonales actuelles : pour la Belgique, au XIXe siècle, la

Page 1 sur 7frontère entre les gens modestes et les bourgeois consommant français, puis, après la

guerre de 14-18, le natonalisme conduit à privilégier des recetes dites locales. De nos jours,

les auteurs de guides et autres critques partcipent à cete constructon, en synergie avec le

marché commercial. Les commerciaux pour assurer leurs ventes sont prêts à inventer une

histoire de terroir. Enfn, il faut s’assurer que cete identté alimentaire ne reste pas un effet

de mode. A ce sujet, intervient le regard extérieur à la naton, qui par son imaginaire

permetra d’identfer les plats locaux instantanément.

1.2

Le document 2 est un extrait de genre non litéraire de type argumentatf sous la

forme d’un rapport d’informaton sénatorial, publié en juillet 2008 par Catherine Dumas. Le

propos directeur concerne la spécifcité de la cuisine française qui pourrait être inscrite au

patrimoine immatériel de l’Humanité et les impacts positfs que cela engendrerai aux

niveaux économique et touristque.

En premier lieu, Catherine Dumas évoque les facteurs de notre identté alimentaire.

Elle aborde d’abord la très grande variété des produits, possible grâce à de nombreux

microclimats et la richesse des sols. Mais, la nature n’est pas le seul facteur de cete richesse

culinaire : l’artsanat apporte savoir-faire, traditons et une valeur ajoutée, comme dans la

vitculture. Enfn, l’Etat a un rôle conservateur et protecteur de cete identté alimentaire,

grâce aux labels AOC et « patrimoine rural ». En France, les produits ont toujours des racines

régionales et sont reconnus comme tels par les consommateurs. En second lieu, elle se

penche sur l’aura internatonale de la cuisine française, puisque les grands chefs ont une

reconnaissance internatonale et deviennent de véritables célébrités contribuant au

rayonnement culturel. Enfn, elle s’atarde sur l’aspect touristque engendrant des

retombées économiques importantes dans les régions grâce à des produits emblématques

tels que les fromages et le vin et un artsanat de bouche de qualité, tels que les boulangers

ou les restaurateurs.

1.3

Le document 3 est un genre non litéraire informatf sous la forme d’une chronique

d’Eve Mongin, publiée en 2009 sur le blog du site « Libératon.fr ». Le propos directeur

évoque les prises de positon de l’auteur sur la queston de l’ouverture de l’Italie à la

gastronomie étrangère, et plus spécifquement des pays hors Union Européenne, qui peut

entraîner des dérives xénophobes de la part de ses compatriotes.

Ève Mongin évoque en premier lieu les résultats d’un sondage, qui indique que les

querelles de voisinage en Italie sont plus en plus liées à des odeurs de cuisines étrangères à

l’Union Européenne. Elle décrit ses compatriotes comme des êtres fers de leurs traditons

culinaires et les plaçant au-dessus des cuisines des autres peuples ce qui conduit à un rejet

des autres cultures, au contraire de la curiosité culinaire des Français. Pour elle, cete

attude est due avant tout à l’absence d’empire colonial et donc d’ouverture à d’autres

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