Rabelai, Gargantua

                DISSERTATION GARGANTUA

 Gargantua est une œuvre ludique, amusante avec le gigantisme ainsi que l'humour scatologique

Tout d’abord, le gigantisme est une caractéristique omniprésente au cours du roman notamment avec la présence du géant Gargantua. Du fait du choix de son nom qui a la même signification que Grandgousier, son père, rappelant à la fois les dimensions extraordinaires du personnage, mais surtout le caractère démesuré, et infini, de sa gourmandise. En effet, au début du roman, sa taille est déjà trop imposante alors qu'il n 'est seulement qu'un enfant, le caractère gigantesque du bébé : le « bébé géant ». De plus, la voix de Gargantua et surtout son appétit sont gigantesques. Dès sa naissance, le nouveau-né a poussé un "cri horrible" ce qui montre que la puissance de sa voix à un si petit âge, mais a aussi besoin du lait de milliers de vaches, et surtout de vin, dont il est abreuvé dès son plus jeune âge pour se nourrir et même chose afin de le vêtir. Finalement, d'autres personnages ont également de gros appétits comme Gargamelle, la mère de Gargantua, qui elle, a mangé une quantité astronomique de plats de tripes avant d'accoucher. Toutefois, ce gigantisme est démontré à travers des comparatifs envers des humains de taille normale comparés à la leur : Gargantua avale en mangeant de la laitue six pèlerins qui s'y étaient cachés. Ainsi, le gigantisme est un élément de l'œuvre qui est fortement comique, surtout avec son omniprésence grâce aux personnages du roman.

D'autre part, l'humour scatologique dans gargantua est un aspect important et tout aussi comique du roman. Cet humour consiste à tourner autour de l'évocation et de la présence d'excréments tout au long du récit. Cet humour est fortement présent lors de l'épisode de l'accouchement de Gargamelle, la mère de Gargantua, lorsqu'elle relâche ses intestins. Alcofrybas en rajoute en vulgarisant le terme anatomique « intestin » en « boyau du cul » et d’une comparaison grotesque pour nous faire comprendre à quel point l’astringent de la guérisseuse a fait son effet : « c’est à grand peine que vous les auriez élargis avec les dents » autrement dit ses sphincters et l’éloge de ses excréments : « Ô belle matière fécale ! ». De plus, on peut remarquer la présence de cet humour tout au long de du roman, mais aussi lorsque Gargantua invente le torche-cul, une invention qui a un rapport direct aux excréments. Ainsi, l'humour scatologique est donc un aspect dominant dans l'œuvre amusant à amenant le lecteur à rire.

        Mais, Gargantua est un roman sérieux, à travers l'éducation du personnage principal et la guerre évoquée.

        Effectivement, l'éducation est un élément important dans l'histoire de Gargantua. En effet, il s'agit d'une éducation stricte, encyclopédique, humaniste et complexe. Grâce à son précepteur Ponocrates, qui signifie dur à la tâche, lui organise un emploi du temps complet, où la perte de temps n’est pas permise. Il n'est plus question d'apprentissage mécanique ou de récitation, où l’élève est passif comme dans l'éducation médiéval, par ses précepteurs TubalHoloferme et Jobelin Bridé mais d'apprentissage concret, concret, où l'élève est acteur. Durant cette éducation humaniste Gargantua doit se lever à 4h du matin, dès lors il doit faire attention et s’occuper de son hygiène corporelle, il se purge de ses excréments, il s’habille, il se peigne, il se coiffe, il joue à la balle et à la paume, il fait de l’exercice jusqu’à ce qu’il soit fatigué. Sans oublier, d’apprendre de nombreuses matières comme : l’astrologie, la morale, la littérature, les propriétés des plantes médicinales, et il ne fait plus de sieste et ne perd aucune heure du jour. De plus, la place de de la religion est très importante dans cette éducation telles qu'il doit lire la Bible, l'apprendre et la réciter et s'impliquer dedans.

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