Princesse de Clèves - Plan détaillé
Dissertation : Princesse de Clèves - Plan détaillé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar EmmaGard • 7 Septembre 2024 • Dissertation • 359 Mots (2 Pages) • 41 Vues
Dissertation – Plan détaillé
Comment peut s’expliquer le goût des lecteurs pour des romans dont les personnages, inlassablement, souffrent d’aimer ?
1. Les lecteurs sont fascinés par l’intensité des sentiments et des émotions
1.1. Les personnages sont présentés comme exceptionnels dès le début du roman, ce qui attire les lecteurs (grandeur, admiration)
Portraits au début de La Princesse. // Princesse de Montpensier, 1662
1.2. Leurs sentiments sont de plus en plus forts. Les péripéties romanesques mettent en évidence cette intensité croissante qui captive les lecteurs
Passion de la princesse pour M. de Nemours : se révèle et augmente par rapport aux événements (lettre, blessure). Passion croissante de Frédéric pour Mme Arnoux (L’Education sentimentale, Flaubert, 1869)
1.3. Les lecteurs peuvent s’identifier aux personnages ; même s’ils sont nobles ou romanesques, le sentiment amoureux est universel
Les lecteurs comprennent la passion : princesse, Tristan et Iseut, Pyrame et Thisbé
2. Ils suivent avec intérêt les combats des personnages
2.1. Les personnages présentent différentes manières de réagir aux sentiments amoureux
Princesse essaie de cacher son amour. Amour non consommé entre Félix et Henriette dans Le Lys dans la vallée, Balzac, 1836.
2.2. Les personnages cherchent à lutter contre leurs passions et mettre un terme à leurs sentiments.
Princesse, lutte. Le Rouge et le Noir, Stendhal, 1830 (Mme de Rênal).
2.3. Les tentatives sont nulles et donc recommencées, elles font avancer l’intrigue et intéressent le lecteur
Princesse essaie de mettre en place plusieurs manières de faire taire son amour : s’éloigne de la cour, avoue à son mari. Mme de Tourvel (Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos, 1782)
3. Ils sont impliqués par les diverses émotions ressenties et sont poussés à la réflexion
3.1. Les lecteurs ressentent de la pitié, de la compassion, le registre pathétique est présent
Scène de l’aveu (position et attitude des personnages, pleurs). Pitié Esther (Splendeurs et misères des courtisanes, Balzac, 1838-1847)
3.2. Les lecteurs sont frappés par la grandeur de certaines actions et pensées des personnages
Princesse lutte, sublime. Sacrifice de Marguerite (La Dame aux Camélias, Dumas fils, 1852).
3.3. Les lecteurs sont émus par le choix des personnages et le dénouement, une issue favorable présenterait moins d’intérêt (facilité) -> réflexion du lecteur
Renoncement final de la princesse. Suicide de Thérèse et Laurent (Thérèse Raquin, Zola, 1867)
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