"Pauline" d'Alexandre Dumas
Fiche : "Pauline" d'Alexandre Dumas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alban44 • 30 Septembre 2024 • Fiche • 14 807 Mots (60 Pages) • 60 Vues
PAULINE
**Résumé du Chapitre I de "Pauline" d'Alexandre Dumas**
Le chapitre premier de "Pauline" d'Alexandre Dumas commence par une scène où le narrateur, un jeune homme, se trouve dans un petit salon attenant à une salle d'armes. C'est une soirée conviviale où les participants, fleuret à la main et cigare à la bouche, écoutent les théories savantes de leur professeur de maniement des armes, interrompues de temps à autre par des anecdotes. La porte s'ouvre soudainement et Alfred de Nerval entre dans la pièce.
Ceux qui ont lu le récit de voyage du narrateur en Suisse se rappelleront peut-être d'Alfred de Nerval comme du cavalier d'une femme mystérieuse et voilée, rencontrée pour la première fois à Flüelen. La femme, qui s'appelait Pauline, semblait souffrante et fragile. Le narrateur avait été intrigué par cette rencontre, d'autant plus qu'Alfred de Nerval avait hâté le départ des bateliers, laissant le narrateur derrière lui avec une impression de mystère.
La rencontre avec Alfred de Nerval ravive ces souvenirs chez le narrateur. Il se souvient avoir revu Alfred et Pauline à la source d'eau chaude des bains de Pfeffers. Pauline avait manifesté un désir de rester inconnue, et son premier mouvement avait été de retourner en arrière à la vue du narrateur. La scène se déroulait dans un souterrain étroit et glissant, longeant un précipice où grondait un torrent. Le narrateur avait été frappé par la légèreté et la blancheur spectrale de Pauline, marchant au bord de l'abîme avec une apparence d'appartenance à un autre monde.
Le narrateur se rappelle également une autre rencontre avec Pauline et Alfred de Nerval à Baveno, près du lac Majeur. C'était une belle soirée d'automne, et le narrateur se trouvait sur une terrasse fleurie, contemplant le calme du lac. Une chaise de poste s'était arrêtée au-dessous de la terrasse, et à la lumière d'une lanterne, le narrateur avait reconnu Alfred et Pauline. Pauline semblait encore plus changée, plus pâle et mourante, presque une ombre. Le narrateur avait été pris d'une mélancolique pitié pour elle et avait laissé tomber un bouquet de fleurs et une carte de visite dans la voiture, espérant lui apporter un peu de réconfort.
Deux mois après cette rencontre, le narrateur se trouvait à Arona, sur le lac Majeur. Pauline était morte, et le narrateur se rendit sur sa tombe, située dans un charmant jardin sur une colline boisée dominant le lac. La pierre tombale ne portait que le prénom de Pauline, et le narrateur, assis près de la tombe, tenta de ressaisir ses souvenirs épars de cette jeune femme. Il se promit de percer le mystère de sa vie et de sa mort lorsqu'il retrouverait Alfred de Nerval.
La réapparition inattendue d'Alfred de Nerval frappe profondément le narrateur, ravivant tous ces souvenirs et mystères. Le narrateur se précipite vers Alfred, mais ce dernier, comprenant son émotion, lui tend la main avec un sourire triste. Le narrateur se replie sur lui-même, souhaitant qu'Alfred ne prenne pas son mouvement pour de la simple curiosité. Alfred entre dans la salle, et bien que cela fasse trois ans qu'il n'ait pas paru, il est accueilli avec chaleur. Grisier, le maître d'armes, lui met un fleuret dans la main, et Alfred choisit un adversaire de sa force pour un assaut.
Pendant l'assaut, Alfred est légèrement blessé, révélant une autre cicatrice plus sérieuse d'une balle de pistolet reçue trois ans auparavant. Grisier s'étonne de cette blessure, et Alfred explique qu'il l'a reçue le lendemain de leur dernier assaut, lors d'un duel au pistolet. Alfred suggère qu'il y a une histoire derrière cette blessure, une histoire qu'il est prêt à raconter au narrateur lors d'un souper.
Le chapitre se termine avec Alfred emmenant le narrateur pour un souper, où il promet de raconter l'histoire de Pauline. Il explique que la mère de Pauline est morte, et avec elle, la famille et le nom de cette malheureuse enfant, dont les aventures semblent appartenir à une époque ou à une localité bien étrangères à celles où ils vivent.
**Résumé du Chapitre II de "Pauline" d'Alexandre Dumas**
Dans le deuxième chapitre de "Pauline" d'Alexandre Dumas, Alfred de Nerval commence à raconter l'histoire de Pauline, la femme mystérieuse dont il est tombé amoureux et qu'il a essayé de sauver. Il commence par expliquer son propre parcours avant de rencontrer Pauline.
Alfred raconte qu'il poursuivait des études de peinture lorsque son oncle mourut, laissant à lui et à sa sœur une rente de trente mille livres chacun. Ayant désormais une sécurité financière, Alfred ne se consacra plus à la peinture que comme passe-temps. Il résolut de voyager et de découvrir le monde, notamment l'Écosse, les Alpes et l'Italie. Il fit des arrangements financiers avec son notaire et partit pour le Havre, désireux de commencer son périple par l'Angleterre.
À son arrivée au Havre, Alfred apprit que deux de ses amis, Dauzats et Jadin, se trouvaient dans un petit village nommé Trouville, de l'autre côté de la Seine. Désireux de les saluer avant de quitter la France, il prit le paquebot pour Honfleur, puis se rendit à Trouville le lendemain matin. Malheureusement, ses amis étaient partis la veille. Trouville, avec sa population de pêcheurs, s'avéra être un lieu pittoresque et accueillant. Alfred y resta quelques jours, visitant les environs et écoutant les récits d'aventures étranges racontés par son hôtesse, Mme Oseraie.
Ces récits parlaient de vols audacieux et mystérieux qui s'étaient produits récemment dans les départements du Calvados, du Loiret et de la Manche. Des voyageurs avaient disparu, des caisses avaient été forcées et des percepteurs assassinés. Ces événements avaient semé la terreur en Normandie, une région jusque-là réputée pour sa tranquillité. Alfred, cependant, restait sceptique quant à la véracité de ces histoires, les trouvant trop fantastiques pour ces terres fertiles et peuplées.
Cependant, Alfred fut bientôt confronté à la réalité de ces récits lorsqu'un riche Anglais et sa femme furent attaqués à une demi-lieue de Dives. Le postillon, bâillonné et garrotté, avait été retrouvé dans la voiture, tandis que le corps de l'Anglais, percé de deux coups de poignard, avait été découvert dans un fossé. Aucun indice ne permettait d'identifier les auteurs de ce crime, malgré les efforts de la police parisienne.
Trois ou quatre jours après cet événement, Alfred décida de faire une dernière visite aux côtes avant de quitter Trouville. Il fit appareiller le bateau qu'il avait loué pour un mois et se mit à la voile, emportant son dîner, son bristol et ses crayons. Le vent étant favorable, il fit une dizaine de lieues en trois heures, mais le vent tomba soudainement, et une tempête se leva. Alfred, malgré ses efforts pour ramer vers le rivage, fut emporté par la mer agitée. La nuit tombait, et il se trouva en grande difficulté.
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