Les Confessions, livre 1
Résumé : Les Confessions, livre 1. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar Mouton_Rose • 29 Janvier 2025 • Résumé • 1 017 Mots (5 Pages) • 10 Vues
LES CONFESSIONS
Livre I
Rousseau met en avant sa singularité (se dit supérieur aux autres), et dit qu’il se montrera tel qu’il est, sans artifices. Il nait en 1712 d’Isaac Rousseau, un horloger et de Suzanne Bernard, fille du ministre Bernard, amoureux très jeunes. Gabriel Bernard, le frère de sa mère et ingénieur, épousa l’une des sœurs de son père. Isaac partit pour Constantinople puis revint et Rousseau naquit dix mois après, et sa naissance fut le premier de ses malheurs. Son père ne s’en remit jamais. Rousseau est né presque mourant et sa tante l’a soigné. Son père et lui lisaient des romans que sa mère avait laissé, parfois toute la nuit. Il avait une facilité à lire et une intelligence unique pour son âge, ressentant des émotions sans les connaitre. Une fois la bibliothèque de sa mère terminée, il lit celle de son père et prit goût pour Plutarque particulièrement, il se prenait pour le personnage principal de ses lectures. Il avait un frère plus âgé, qui prit le train du libertinage et fuit, laissant Rousseau fils unique. Rousseau était un enfant chéri, qui n’aurait pas fait de mal (il a pissé dans la marmite de Mme Clot). Son entourage l’aimait, lui lisait, écrivait, passait du temps avec sa tante Suzon, à qui il doit son goût pour la musique (un air qui lui revient). Son père eut un démêlé avec M. Gautier, capitaine en France et s’expatria, quittant Genève. Rousseau resta sous la tutelle de M. Bernard, et son cousin et lui furent mis ensemble à Bossey, en pension chez le ministre Lambercier, qui s’occupa de leur instruction. Rousseau aimait l’application, la lecture et la campagne, la simplicité de cette vie champêtre. Son cousin était faible d’esprit et fluet. Ils s’amusaient ensemble, Rousseau l’aidait dans ses leçons. Pendant deux ans, il connut une vie paisible et aimante (crainte de chagriner M. Lambercier au catéchisme). Mme Lambercier leur donna la punition des enfants (adore fessée) mais ce sentiment affectionna Rousseau, et s’il s’abstenait de mériter la correction, c’était pour ne pas fâcher Mme Lambercier, qui s’aperçut que le châtiment n’était plus efficace. Rousseau avait un sang brûlant de sensualité dès sa naissance, mais a reçu une éducation très chaste, ayant ainsi une manière particulièrement de concevoir la sensualité et l’amour (demande à fille de lui donner fessée). Il est accusé plus tard d’avoir cassé le peigne de Mme Lambercier et nie l’avoir fait (cousin aussi a fait un délit) et M. Bernard vint. Il est très touché et connait pour la première fois l’injustice et la violence, ce fut le terme de la sérénité de sa vie enfantine. Lui et son cousin se dégoûtèrent de cette vie se séparèrent sans regret de M. Lambercier. Rousseau se souvient d’images de son séjour et de cinq-six anecdotes. Une anecdote : un noyer avait été planté pour faire de l’ombre à la terrasse avec autour une espèce de bassin pour l’arroser. Rousseau et son cousin décidèrent de planter à l’aide d’une bouture de jeune saule leur propre arbre à huit-dix pieds du noyer. Pour lui fournir de l’eau, ils essayèrent de mettre en place des ruses avant de faire un petit chemin creux de l’eau du noyer jusqu’au saule et des planches. Cependant, lorsque de l’eau fut versée pour le noyer, de l’eau coula jusqu’au saule et les enfants sautèrent de joie avant d’être démasqués. M. Lambercier détruisit le saule (aqueduc) et il n’en reparla plus aux enfants. De retour à Genève, il passe deux-trois ans chez son oncle, prend goût au dessin et a assez de liberté. Son cousin et lui sont inséparables et ils vont voir un charlatan italien qui fait des comédies avec des marionnettes. Son cousin est grand, tête pomme cuite, autres enfants se moquent de lui, Rousseau le défend et se retrouve battu. En allant voir son père à Nyon, il voit deux femmes : Mlle de Vulson (aime pas voir autres hommes avec elle, s’empare d’elle publiquement et tyranniquement/ aime surtout sa compagnie, plaisir vif sans trouble), Mlle Goton (courts têtes-à-têtes, maitresse d’école/ elle lui accorde privautés, se comporte avec elle comme tigre, furieux, Turc). Il écrit des lettres à Mlle Vulson et la revoit vingt ans plus tard avec son père. Rousseau est mis chez M. Masseron pour apprendre le métier greffier mais est qualifié de vulgaire greffier. Il est alors mis en apprentissage chez un graveur, M. Ducommun, un jeune homme rustre et violent. Rousseau aime bien le métier mais son maitre est tyrannique (Rousseau grave des médailles et lui dit qu’il fait de la fausse monnaie, Rousseau est roué de coups). Il ne dit rien et ne fait que travailler ou être dans sa chambre (regrette épisode père avec rôti). Il se met alors à convoiter, se cacher, se dissimuler et à voler. Son maitre l’obligea à voler des asperges chez M. Verrat, un voisin et ce fut son premier vol qu’il ne trouva pas si mal mais toujours battu. Rousseau essaie de voler une pomme avec une broche et son maitre approuve. Les mauvais traitements sont pour lui une compensation du vol. Il dit que ses vols étaient innocents, aime les plaisirs purs (nourriture et femmes) et l’argent le dégoûte des vrais choses, ne le considère pas comme précieux. Rousseau aime la liberté et est moins tenté par l’argent qui implique un intermédiaire (vole pas d’argent sauf une fois, quand il est allé à l’Opéra avec M. Francueil, il repart avec billet qu’il lui avait donné, et argent). Rousseau lit des livres venant de la Tribu, déchirés par son maitre. Il lit des livres obscènes, préservé par son bonheur et lit toute la bibliothèque en un an. Rousseau a seize ans et est dévoré de désirs dont il ignore l’objet. Lorsqu’il sort le dimanche, il revient trop tard en ville trois fois, et la troisième fois, il ne retourna pas chez son maitre. Il l’annonce à son cousin, qui l’encourage et le quitte sans trop de larmes. Il abandonne une vie où il aurait été bon citoyen, père de famille, religieux, et où il serait mort et assez vite oublié.
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