Les Combustibles, Amélie Nothomb

Les Combustibles, Amélie Nothomb  

Comme les personnages n’ont plus beaucoup de temps à vivre, il n’est plus interdit de révéler ses vraies passions.  

Voici une série de questions que le livre suscite :  

• L’amour, le désir, l’intelligence résistent-ils au froid ?  
• Les personnages vont-ils consumer leurs dernières forces à lire de la mauvaise littérature ?  
• La guerre nous apprend-elle quelque chose ? P10
• « Vous avez peut-être des ouvrages plus combustibles ? » p21
• Fixer la valeur d’une œuvre : « La question est d’une réelle envergure littéraire » : p22
• « Quel livre emmèneriez-vous sur une île déserte ? »  P28
• Question sur l’Homme, sur l’humanité  
• Le rôle de la littérature, sur l’importance des mots. P26
• La réception d’une œuvre et sur la place du lecteur.  
• La bibliothèque serait celle de « l’Honnête homme » : quel sens donner à cette figure de l’honnête homme ?  

Les thèmes : 

• Le livre est une allégorie de la critique littéraire  

 Quelle valeur donner à une critique sur un livre ? Quelle valeur donner à un prix littéraire ?  

Car la considération d’une œuvre est un fait subjectif. Daniel et le professeur ne sont pas d’accord sur le dernier livre : Le Bal de l’observatoire. Il révèle même au professeur que Marina a encore conservé une part d’humanité car elle ne veut pas brûler ce livre.  Donc il y a une question sur la réception d’une œuvre, sur la place du lecteur.  

Un livre d’un auteur peut ne pas avoir de valeur pour lui seul mais il peut aider à la compréhension de l’œuvre d’un auteur.  

La réception d’une œuvre est subjective mais peut aussi dépendre du moment où on la lit. Daniel trouvait un livre mauvais mais en relisant la première page, il est surpris de ne pas le trouver si mauvais. A-t-il évolué ? Ou la lecture dépend -elle du moment de la lecture ? De notre âge ? ….

•La fonction de la littérature  

Marina : « Il est la seule beauté qui nous reste ! Il est ce qui peut nous faire oublier la guerre » p86 La littérature aurait alors pour fonction d’oublier le monde, la réalité. Le livre serait une échappatoire.  

Même exemple p 72 « Votre vie peut être médiocre, puisque la littérature compensera »

Daniel : « un livre, c’est un détonateur qui sert à faire réagir les gens » p83

• Une opposition entre la réception d’une œuvre qui peut être éternelle et la rapidité de sa combustion.  

•Le livre interroge sur des questions philosophiques, métaphysiques

-Sur la loi du plus fort, avec la question du méchant et de la victime (quand le professeur voulait abuser d’elle, il voulait être le méchant, le plus fort et elle la victime, mais Marina a réussi à inverser la situation.  

-l’homme est un animal

Ex : Selon Daniel, « L’état de siège fait de nous des animaux » P 13 -qu’est-ce que la vie, les désirs, nos projets ?

-les hommes sont ce qu’ils font p39

-sur la hiérarchie des besoins p50  

-sur la guerre : change-t-elle l’homme ? L’homme redevient-il comme avant après la guerre ? La vie reprend-elle le dessus ?  

•Le thème du froid et de la chaleur

« Je n’ai plus de combustible » p 11 : 1ère référence au titre  

« Un feu de paille »  

Le livre sera un aliment qui va les nourrir. P20

Il sera le « professeur d’autodafé » p29 « L’Enfer, c’est le froid » Le feu : danger, passion ?  

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